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CAMPAGNE CONTRE LA POLIO À BAFANG: UN ÉLÈVE SE FRACTURE LE BRAS EN FUYANT L’ÉQUIPE DE VACCINATION

Le jeune Aziwi Fube âgé de 10 ans est interné depuis quatre  jours à l’hôpital de district de Bafang.

Le 7 mai  dernier alors qu’il voulait échapper à l’équipe de vaccination contre la poliomyélite, il est tombé et s’est cassé le bras.

Le fait  s’est  produit à l’école publique de Bafang.

Une histoire qui a créé une scène de panique dans la ville.

En effet,  à la suite de l’incident, une rumeur faisant état d’un écolier mort après avoir pris le vaccin s’est répandu dans la ville comme un feu de forêt. Plusieurs parents réfractaires au vaccin se sont alors rués vers l’école pour ramener leurs enfants à la maison.

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D’après nos sources, en quelques minutes, les parents ont investi les établissements scolaires primaires de la ville pour chercher leurs progénitures, estimant qu’il s’agissait du vaccin anti-covid. Les enseignants et chefs d’établissements ont tenté de convaincre les parents sans pouvoir leur faire entendre raison.

Pour mettre fin à cet imbroglio géant et aux joutes qui s’en sont suivies, les autorités administratives de la ville ont dû intervenir.

« Baba Betare, premier Adjoint Préfectoral du Haut-nkam, Jean Claude ABOSSOLO Chef de district santé de bafang et les forces de maintien de l’ordre sont descendus sur les lieux afin de rassurer les parents sur la quintessence et la nécessité du vaccin contre la poliomyélite qui n’a par conséquent aucun rapport avec le vaccin contre la covid-19 tel que laissait entendre la rumeur » indique notre source.

Un incident survenu alors qu’avant le jour même  de cette  campagne, un communiqué avait été publié dans les écoles pour annoncer la descente de l’équipe de vaccination pour le 8 et 9mai 2021 dans les écoles, les ménages et les églises.

Rendu au chevet du jeune élève blessé, l’adjoint au  préfet a instruit au corps Médical de l’hôpital de où est interné l’élève accidenté  de bien prendre soin de lui.

Le jeune écolier pourrait reprendre les cours dans les jours qui viennent.

Rachèle KANOU

 

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