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CANADA : UNE CAMEROUNAISE CONTRAINTE DE PAYER 10 000 000 FCFA À UN QUÉBÉCOIS

Selon le jugement du tribunal, elle a profité de la naïveté du Québécois pour l’épouser et la faire immigrer au Canada.

Le mariage a été annulé et la dame sommée de payer 20 000 $ en dommages-intérêts soit environ 10 000 000 fcfa.

«Le tribunal conclut que Madame a utilisé Monsieur pour faciliter son immigration au Québec, qu’elle ne l’a jamais aimé ni eu véritablement l’intention de former un couple avec lui, et qu’elle a profité de sa vulnérabilité ». Tel est le verdict du juge Jean Sébastien Vaillancourt qui a donné gain de cause à l’homme, cette semaine au palais de justice de Longueuil.

L’homme de 38 ans et la dame se rencontrent en 2015 sur internet. La future épouse en ce moment-là vit au Cameroun, sa sœur résidente au Canada rassure qu’elle vient d’une «bonne famille». Quelques mois plus tard le mariage est célébré en terre camerounaise.

«Monsieur, bien qu’il ait pu s’inquiéter que Madame puisse être mal intentionnée, est somme toute candide et une fois rassuré par la sœur, il ne pouvait envisager que les intentions de Madame soient malveillantes», a déclaré le magistrat.

Après le mariage, la dame demande à son époux une assistance mensuelle pour son loyer et l’achat d’un téléphone. Ceci en attendant les démarches pour qu’elle le retrouve au Canada avec son fils.

«Au fil du temps, il lui transférera des montants totalisant 10 585 $», soit environ 5 000 000 fcfa explique le juge.

En 2017, elle arrive au Canada

«À son arrivée chez Monsieur, Madame est déçue du mobilier, lit-on dans le jugement. Elle insistera pour que le “divan de merde” soit remplacé d’ici la fin du mois. Par la suite, elle insistera pour qu’il lui achète un nouveau téléphone cellulaire et lui fournisse le câble et un abonnement à l’internet illimité.»

Parallèlement, la femme s’était trouvé un emploi et était peu à la maison, si bien que c’était Monsieur qui s’occupait du fils. Quand elle sortait le soir, c’était disait-elle pour «faciliter son intégration au Québec». Précise le journal de Montréal.

«Pendant ce temps, Madame conserve son salaire, expliquant à Monsieur qu’il ne doit servir qu’à les gâter, elle et son fils, ou à aider ses proches au Cameroun», a précisé le juge.

Ainsi, pour cause de «pressions et manigances» de Madame et de sa sœur, le juge a annulé le mariage et ordonné à la femme de payer à Monsieur les montants que ce dernier lui avait versés au fil du temps. Il s’agit de 20 000 dollars, environ 10 000 000fcfa. 

Cependant, le contrat de parrainage n’a pas été annulé, le juge l’ayant considéré comme valide.

Chantal Mveng

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