Après 6 semaines de vie en quarantaine, les chinoises ont pris d’assaut les bureaux d’état civil : elles réclament le divorce.

Depuis la réouverture du service public, le pic de divorce a explosé et va croissant dans certaines villes libérées du confinement.

Selon le quotidien Global Times, les bureaux d’état civil sont envahis depuis le 1er mars, par des couples. Car durant la période de quarantaine dû au coronavirus, les couples étaient obligés de se supporter dans leur petits appartements ce qui a fait surgir des conflits «sous-jacents».

Le confinement a également favorisé la montée des violences conjugales. Du coup dans la presse chinoise, les témoignages des femmes battues, séquestrées et maltraitées se sont multipliés.
Aussitôt libérées, ces femmes chinoises se précipitent pour mettre fin à leur union, de quoi faire réfléchir.

Certaines hypothèses penchent pour un taux élevé dû à la fermeture des administrations durant plusieurs semaines, ceci justifiant le grand flux à l’ouverture.

D’autres femmes par contre ont laissé entendre qu’elles ont divorcé sur un coup de tête, surtout que la procédure en Chine ne prend que 30 minutes. Elles se sont remariées quelques jours plus tard.

Dans tous les cas, l’on constate que le coronavirus impacte sérieusement la psychologie de ces femmes, amenées à changer leurs modes de vie quotidien et même leurs statuts sociale.

Alimatou RAISSA