Ces crimes sont injustifiables selon ces artistes.
Alors que l’histoire du couple Takam n’a pas encore cessé d’alimenter les débats, le jeune Alain Tondji a poignardé à mort sa petite amie, parce qu’elle a tenté de mettre un terme à leur relation.
Un acte auquel on ne peut donner aucun sens selon l’artiste musicienne Charlotte Dipanda. «Coucou rien ne justifie le meurtre d’une femme pour cause d’infidélité. Absolument rien. Quelle est cette société merdique», s’offusque-t-elle sur sa page Facebook. Charlotte Dipanda a accompagné cette publication d’une photo d’elle dont l’expression du visage laisse voir de la tristesse.
Pour elle, il n’y pas de justificatif à donner à un meurtre et pire encore lorsque les femmes essaient de condamner la victime. «Je suis choquée de voir les femmes et les hommes qui justifient un meurtre dans un foyer, est-ce à dire que la fin de l’humanité est proche…», déplore l’artiste en réponse à une internaute.
Charlotte Dipanda réagissait à la suite du décès d’une jeune étudiante de l’université de Buea tuée ce 23 juin par son petit ami.
D’après les informations reçues, Alain Tondji le présumé assassin, après avoir découvert que sa petite amie le trompait a poignardé cette dernière à mort, avant d’essayer en vain d’ôter sa propre vie.
Alain et Franca
Alain qui est coiffeur à Buea entretien une relation amoureuse avec Franca depuis plus de 5 ans et pendant tout ce temps, il aurait aidé la fille à subvenir à ses besoins financiers. Franca, étudiante en droit niveau 3 à l’université de Buea, a rendu visite à Alain pour lui dévoiler son intention de continuer avec un autre homme. N’ayant pas pu supporter cette déception, l’homme a décidé de mettre un terme à leurs vies.
Ce drame survient quelques jours après celui du sieur Takam qui a tué son épouse et s’est donné la mort laissant leurs trois enfants aux USA. Face à ce désastre, Lady Ponce n’était pas allée de main morte avec les femmes qui se réjouissent de ce malheur.
Couple Takam
«L’ennemie de la femme c’est la femme. Se réjouir de l’assassinat d’une dame qui laisse derrière elle sa progéniture. Ses enfants qui ne verront plus jamais leur mère à cause des biens éphémères… Chers femmes inconscientes ! La femme a le droit de dire que c’est fini, et de recommencer une nouvelle vie. Et c’est la femme qui a le droit de jouir du domicile familiale parce que c’est elle qui s’occupe des enfants», avait-elle écrit. Pour la star de la musique camerounaise, ce sont des femmes inconscientes qui justifient le meurtre d’une autre par son conjoint.
Rachèle KANOU