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AFRIQUE DU SUD : PLUS DE 180 ÉLÈVES TESTES POSITIFS AU CORONAVIRUS DANS UNE ECOLE ET PRES DE 200 ECOLES REFERMÉES

L’école secondaire de Makoula a fermé ses portes hier mardi pour décontamination.

Juste trois semaines après la réouverture des écoles en Afrique du sud, de nombreux élèves de cette école ont été contaminés par la maladie à coronavirus.

A ce jour, le cap oriental, la province dans laquelle se trouve l’école, enregistre 16 895 cas testés positifs au coronavirus. Elle est la deuxième province la plus durement touchée en Afrique du Sud, en termes de décès liés à la Covid-19,  avec environ 300 décès. Le Syndicat sud-africain des enseignants démocrates  a appelé à la fermeture des écoles de la région.

L’Afrique du Sud a franchi le cap des 100 000 cas de covid-19, avec un nombre de morts qui avoisine désormais les 2 000, ont  annoncé les autorités le lundi 22 juin. «A ce jour, le nombre cumulé de cas confirmés de Covid-19 a franchi la barre des 100 000 et s’élève à 101 590», indique le ministre de la santé  dans un communiqué.

A ce jour, on dénombre 106 108 cas testés positifs, 55045 guéries et 2102 décès. Selon les statistiques de l’OMS, l’Afrique du sud représente plus de la moitié des infections au coronavirus recensées en Afrique subsaharienne, suivie de près par le Nigeria et le Ghana avec respectivement 20 000 et 14 000 cas de contamination.

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Malgré ce bilan sévère, le taux de mortalité due au virus en Afrique du Sud s’établit à 2%, et 52,6% des personnes infectées ont guéri de la Covid-19.

La région du pays la plus touchée par la pandémie est la province occidentale du Cap, d’où sont originaires 1 458 des quelques 2 000 morts recensés dans le pays et plus de la moitié des personnes contaminées.

En plus de la province du cap occidental, celle du cap oriental et le Gauteng sont les 3 provinces qui concentrent à elles seules l’essentiel des patients.

L’augmentation des cas de contamination avec les élèves arrive  au moment où le personnel sanitaire réclame de meilleures conditions de travail, décriant le manque de formation et d’équipements sanitaires.

Rachèle KANOU

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