DANS LA MARCHE DU POUVOIR, LA CONSIDÉRATION DU BAS-PEUPLE EST IMPORTANTE POUR LE DÉVELOPPEMENT D’UNE NATION

Dans le cadre d’un atelier, le Centre des Nations Unies pour les droits de l’homme et le développement a démontré que l’ensemble du peuple doit participer à la bonne marche de la nation.

« La marche du pouvoir » est le thème d’un exercice pratique dans le cadre d’une formation de journalistes web et blogueurs, organisée par le Centre des Nations Unies pour les droits de l’Homme et le développement en Afrique centrale (CNUDHD-AC). Les activités menées lors de l’exercice ont expliqué le fossé entre les gouvernants et les gouvernés, de même que les solutions pour un épanouissement général dans la société.

Au cours de l’exercice dirigé par sieur Kiven Fonyuy, spécialiste des droits de l’Homme en service à la CNUDUD-AC, il a été démontré que tous les citoyens ne sont pas au même niveau. Car il y en qui ne peuvent pas se payer des services dans une clinique, d’aucuns ne peuvent pas avoir accès au crédit bancaire et d’autres ne peuvent prendre des décisions aux conseils de famille. Après une séance de questions-réponses pour comprendre les raisons de cette inégalité de pouvoir, sieur Fonyuy déclare que « A la naissance, tous les êtres humains sont égaux, mais la nature et les conditions sociales font que certains deviennent supérieurs aux autres en matière de droits et de pouvoirs ». Mais un équilibre est possible, dépendant surtout de ceux qui détiennent les pouvoirs.

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La responsabilité des gouvernants dans l’équilibre de la société

Le déséquilibre social qui s’observe aujourd’hui est à l’origine de nombreuses frustrations chez le bas-peuple. Les privilégiés dans la société, les politiques surtout, peuvent éteindre ces frustrations en utilisant leurs pouvoirs pour améliorer les conditions de vie des moins privilégiés. Construire des hôpitaux où les services seront gratuits ou au prix réduit, afin de permettre le traitement de ceux qui n’ont pas de moyen d’aller dans une clinique. Créer des écoles avec des formations bénévoles et de qualité dans les campagnes, afin de permettre aux jeunes d’exercer un métier rentable du point de vue financier, sont autant d’actions par lesquelles les dirigeants doivent s’illustrer pour l’épanouissement de la nation, ce qui conduit naturellement au développement.

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Remise de parchemin

La responsabilité des médias

La responsabilité des journalistes en ligne qui étaient au centre de cet exercice avec les bloggeurs, est la sensibilisation, et même l’investigation. Par ces deux actions, les journalistes web repèrent les violations des droits, la marginalisation de certaines catégories, les formes de précarités et informent selon les règles de l’art, dans le but de susciter une action réparatrice chez ceux qui ont le pouvoir de décision.

Cette responsabilité est l’un des éléments qui ressort de la riche formation des journalistes web et bloggeurs, relative au reportage sur les droits de l’homme. Cette formation s’est tenue du 27 au 29 février dernier dans la ville sudiste d’Ebolowa avec des thématiques variées, d’experts des Nations Unies. Elle est perçue comme une révolution, car considérant l’importance des médias en ligne et des bloggeurs dans la promotion des droits humains.

Chanelle NDENGBE

 

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