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DÉCLARATIONS DE NYANGONO DU SUD : SON ÉPOUSE PEUT SE PLAINDRE POUR ATTEINTE A SON HONORABILITÉ

Coup de communication ou pas, l’artiste est au centre de toutes les polémiques.

Invité à l’émission «Dimanche avec  vous»  sur équinoxe tv, Nyangono du Sud a laissé transparaitre dans son intervention, la normalité de l’adultère. «Parfois quand ma femme part comme ça… je ne peux pas rester comme ça. Je suis obligé de chercher une femme pour jouer.», déclare-t-il en direct  du média.  Il justifie cette attitude en signalant que sa femme lui est aussi infidèle et il n’y trouve aucun problème.  «Est ce que je la contrôle quand elle est au village ? Non. Pendant qu’elle est là-bas, elle joue et pendant ce temps moi aussi je joue». D’ailleurs, il ajoute qu’elle est tombée enceinte pendant qu’il était confiné en Chine. «N’est-ce pas quand je suis rentré de Chine, je suis venu trouver qu’elle a un retard de 2 mois.».

Sur ces déclarations, les juristes nous disent  que la femme de la star peut se plaindre d’une atteinte à son honorabilité. Mais la plainte va être fragilisée par les preuves incontestables alléguées par le mari: la grossesse hors de la période de cohabitation des époux. Toujours s’agissant de l’adultère, Le procureur risque de ne pas pouvoir agir sur cette infraction. La loi camerounaise n’ouvre la possibilité de poursuivre l’adultère qu’au seul conjoint offensé. Donc seule la star peut déposer plainte. Et s’il retire sa plainte l’action s’arrête là.

Le créateur du «foup fap» y est allé sans gêne, déclarant en mondovision, qu’il a accompagné sa femme faire un avortement. «Je l’ai emmenée à l’hôpital. J’ai dit au médecin qu’il faut m’enlever ça ! Le médecin a fait son travail, il a dégagé et j’ai dit à ma femme, allons à la maison», a-t-il déclaré. Certains n’ont pas hésité à le confronter à la loi.

Selon les juristes, c’est assez  délicat. Il y a de la part de la star comme un aveu d’avoir commis cette infraction en accord avec la femme et le médecin. Le procureur peut déclencher une enquête pour recueillir des éléments qui conduiraient à un renvoi devant un tribunal.

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L’article 337 du code pénal punit, «d’un emprisonnement de quinze (15) jours à un (1) an et d’une amende de 5000 à 200 mille francs ou de l’une de ces deux peines seulement, la femme qui se procure l’avortement à elle-même ou y consent. Est puni d’un emprisonnement de 1 à 5 ans et d’une amende de 100 mille à 2 millions de francs, celui qui même avec son consentement procure l’avortement à une femme».

Cette  sortie pour le moins ébouriffante a heurté les  sensibilités, les réactions fusent de toutes parts  et d’autres en ont profité pour critiquer  certaines sorties médiatiques de Nyangono du Sud.

Rachèle KANOU

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