Plusieurs personnalités publiques, des femmes en l’occurrence ont jugé utile de passer à la jeunesse des messages d’invite à l’engagement.
Le 11 Février dernier était célébrée la 57e édition de la fête de la jeunesse au Cameroun. Le premier discours à l’adresse de cette jeunesse a été celui du Chef de l’Etat son excellence Paul Biya le 10 Février à la veille dudit évènement. Au lendemain, plusieurs personnalités féminines se sont adressées aux jeunes.
Dans un contexte de crise sécuritaire marqué par la crise socio-politique qui sévit dans le Nord et le Sud-Ouest du pays, s’est ajouté l’assassinat barbare du journaliste Martinez Zogo.
Les voix féminines ont fait le lien avec la survenue d’un tel drame et l’épanouissement de la jeunesse, aussi n’ont-elles pas hésité à amener les jeunes à lutter pour la sécurité de leur pays avant tout, les induire à ne pas être de simples spectateurs des atrocités qui se produisent dans la société dans laquelle ils évoluent.
« 11 Février fête de la jeunesse ! Martinez Zogo c’est toi, c’est moi et si justice n’est pas faite, ce sont nos enfants demain ».
a écrit Kareyce Fosto.
Pour ainsi dire que les victimes de la cruauté et de la barbarie des hommes ne s’arrêteront pas si le silence règne aujourd’hui.
Elle invite de ce fait la jeunesse à sentir l’humiliation de Martinez Zogo car il faut, «rappeler à ceux qui ont le devoir de rendre justice toutes les atrocités qu’ils lui ont fait subir, qu’ils nous ont fait subir. Si nous ne le faisons pas, demain ce sera peut-être toi ? Moi ? », a ajouté Kareyce Fotso. Elle a directement été accostée par sa collègue Lady ponce, devenue en dehors de la scène artistique sa camarade de lutte pour la justice sur le meurtre de Martinez Zogo.
Lady ponce partage le message de Kareyce Fotso et sollicite ses jeunes abonnés pour le partager.
« Ils lui ont coupé la langue, cassé les pieds, violé, sodomisé, percé les yeux, versé de l’acide sur le corps, arraché les ongles, coupé les doigts, fait manger ses excréments… »
telle est la grande partie de l’image texte que la chanteuse du Bikutsi a partagé sur sa page, en écrivant en légende : «sans justice la jeunesse est en danger. ».
Les deux musiciennes encore envahies par la douleur causée par l’odieux assassinat du chef de la chaîne de la radio Amplitude FM, craignent pour un avenir incertain des jeunes en matière de sécurité sur leur droit à la vie et à l’expression. Car ces jeunes ne seront en mesure d’œuvrer pour leur stabilité financière, pour le respect de leurs droits s’ils craignent pour leur vie que l’Etat ne serait pas capable de protéger. Aussi, la jeunesse à la 57e édition de cette célébration, est invitée par les personnalités féminines à lutter pour leur stabilité financière en se servant de leurs savoirs, mais aussi pour l’équilibre et l’équité afin de faire du Cameroun un Etat réel de droit et de justice.
Chanelle NDENGBE
