Depuis 24 heures, la toile est envahie par l’histoire de Eva Pauline Lebaramo, qui a souffert avant de rendre l’âme dans la ville de Yaoundé, tout comme c’était le cas le 1er mai pour une femme dans l’extrême nord.
Sur nos plate-formes nous parlions il y a quelques jours de l’assassinat de Eva Pauline Lebaramo retrouvée en état de putréfaction le 12 avril 2024 au quartier Mimboman à Yaoundé.
La reconstitution des faits avec ses assassins a eu lieu hier 08 mai 2024. Les criminels qui ont mis fin à ses jours sont âgés entre 20 et 32 ans, ces derniers réclamaient une rançon de 100 000fcfa aux proches de la défunte. Pendant que ceux-ci collectaient cet argent les 4 jeunes hommes ont investi le domicile de Eva, l’ont étouffée, bâillonnée, frappée à l’aide d’un pilon, jusqu’à ce que mort s’en suive.
« A son arrivée, ils vont la prendre à partie, la ligoter autour d’une chaise, bâillonnée avec du ruban adhésif sa bouche, envelopper sa boîte crânienne avec du plastique pour l’asphyxier et lorsque la victime va présenter une symptomatologie d’agonie, eh bien ils vont porter l’estocade, lui donner le coup fatal au moyen d’un pilon à usage culinaire »,
explique le Commissaire de police Principal, Gaston Ndongo Epok, Chef du service des recherches et des enquêtes criminelles dans la région du Centre, qui indique que le corps de Eva sera découvert deux semaines après le crime, en état de putréfaction.
Ahmadou Ousseni (23 ans), Ousmanou Ben Sadou (24 ans), Tchey Pagbe Rémi (20 ans), Amadou Baeaya (32 ans) sont poursuivis pour violation de domicile, vol aggravé en coaction, recel et assassinat en coaction. Ils vont donc répondre de leurs actes devant la justice. Ce qui n’est pas encore le cas pour la dame tuée à Mora.
Une femme et son bébé tuées à Mora dans l’Extrême-nord du Cameroun
La dame et son bébé de sexe féminin ont été mutilées dans la nuit du 1er mai 2024, par des individus non encore identifiés.
Le corps de la maman présentait des signes de violences, notamment les yeux creuvés, les seins et les mains tranchés, informe humanity purpose.
En tout 27 femmes tuées en 106 jours au Cameroun selon la comptabilité de notre rédaction, une situation qui interpelle sur le taux de criminalité qui va croissant.
Pour lutter contre cette grande criminalité dans nos villes, le Commissaire de police Principal, Gaston Ndongo Epok, Chef du service des recherches et des enquêtes criminelles dans la région du Centre, conseille de lutter contre l’expansion de la drogue auprès des couches juvéniles.
« Aujourd’hui le crime trouve son épicentre dans la consommation des substances psychotropes et hallucinogènes. Si cette consommation n’est pas contenue, la pratique criminelles pourrait atteindre son pinacle »,
alerte le garant de l’ordre public.
Chantal Mveng
Stop aux violences faites aux femmes