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DEUX FEMMES METTENT LA TOILE EN ÉBULLITION POUR LEUR RIPOSTE VIOLENTE FACE À L’AUTORITÉ

Patricia Ndam Njoya, maire de Foumban dans le Noun, s’est insurgée contre la décision du préfet de cette circonscription administrative d’interdire la formation des agents communaux engagée par elle.

Interpellés en pleine formation, ces derniers ont été maintenus captifs dans les locaux de la préfecture sur ordre de l’administrateur civil. La réaction de madame le maire ne s’est pas fait attendre. Elle est descendue sur les lieux et a affronté sans autre forme de procès le préfet du Noun Donatien Boyomo, qui justifie sa réaction par l’article 216(3) de la loi du 24 décembre 2019 portant code général des collectivités territoriales décentralisées. Un argument qui n’a pas démonté le moins du monde les agents de la mairie du Noun opposés à ceux de la préfecture. On signale par ailleurs des manifestations avec barricades des routes, ainsi que des rues incendiées dans cette ville de la région de l’ouest.

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« Ce bout de femme est devenu la personnalité la plus puissante du Noun.  Elle dirige et le Sultan règne. Bravo Tomainou ! », Écrit K M ; « Tout ce que je sais c’est qu’il ne faut pas mal toucher cette dame car son répondant est toujours plus fort que celui qui l’attaque»,  « En tout cas que le préfet fasse attention, madame le maire a des talons pointus son collègue de l’assemblée nationale en sait quelque chose », commente un autre.

Précisons que Patricia Ndam Njoya est connue pour ses pics de colère. L’on se souvient qu’en 2017 lors d’une séance plénière,  demandant  sans succès la parole, la députée de l’UDC (Union Démocratique du Cameroun) très remontée avait  lancé sa chaussure à  talon en direction du président de l’Assemblée Nationale en signe de mécontentement.

Au marché de Kribi, c’est une commerçante qui a été portée en triomphe par ses collègues pour avoir appliqué deux gifles mémorables à un Sénateur de la République. À l’origine de cette réaction plutôt violente de celle qu’on surnomme « mama glace », le saccage de son commerce et la brutalité physique dont elle dit avoir fait l’objet de la part de l’autorité.

« Quand on parle de femme, on parle d’une comme celle-ci », publie SB. « Les femmes vont sauver le Cameroun. Une femme déterminée est imbattable par les hommes. Là où c’est trop dur elle gifle ou elle maudit », commente  Y D. « Un sénateur gifle une maman,  c’est terrible !  Il n’a pas honte quoi ? », S’interroge Ambroise

En tout cas, pour de nombreux commerçants de Nkolbiteng à Kribi, il était temps que quelqu’un s’oppose aux exigences complexes et parfois fallacieuses du Sénateur Grégoire Mba Mba sur la gestion des comptoirs du grand marché de la cité balnéaire. « Il y a de cela plus de 6 mois quand le corona faisait rage,  ce Mr et le super maire sont venus casser  tous les comptoirs des commerçants sous prétexte qu’ils vont embellir le marche mais rien n’a été fait jusqu’à nos jours ».

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Notons que l’élite de la ville a récemment été désigné comme gestionnaire du marché Nkolbiteng à Kribi, département de l’Océan dans le Sud du Cameroun. Descendus sur le terrain pour s’assurer de la mise en pratique des mesures prises pour lutter contre le désordre urbain, il a demandé aux commerçants de libérer l’entrée du marché. Mais face à la riposte de ces derniers, le sénateur a employé la force,  renversant certains comptoirs et brutalisant quelques commerçants  au passage, selon les informations reçues. C’est d’où vient la gifle de celle communément appelée « mama glace» au marché. Cette dame a été conduite d’abord au poste de police du marché ensuite au commissariat centrale de Kribi avant d’être libérée quelques heures plus tard.

Depuis ce mercredi 21 octobre, les débats vont bon train sur la toile, entre ceux qui louent la réaction de ces deux femmes, et ceux qui soutiennent qu’on ne saurait défier l’autorité. Un écart de comportement qui est à proscrire, et qui de avis de certains, devrait être sanctionné

Rachèle KANOU

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