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DOUALA/BEEDI: UNE FILLETTE DE 10 ANS ÉCHAPPE À LA MORT, SON PAPA A TENTÉ DE L’ÉGORGER

L’homme interpellé a été libéré le lendemain de son arrestation.

La mise en liberté de cet homme fait des remous au quartier Beedi-Plateau dans le 5ème arrondissement de la ville de Douala où la scène s’est déroulée.  Il a tenté d’égorger sa fillette de 10 ans, avant d’être stoppé par les voisins qui ont fait appel aux forces de maintien de l’ordre. Saisi par la police lundi, il a été libéré le lendemain.

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Il s’agit d’un jeune benskineur originaire du Nord-Cameroun, connu pour ses actes violents envers sa femme et sa fille. Dans la nuit du 3 octobre 2022, après avoir copieusement bastonné sa fille sous l’œil impuissant de sa femme, le jeune homme est sorti chercher un couteau pour mettre un terme à la vie de celle-ci.

«Le monsieur a commencé à taper sur sa fille. Quand il est sorti, la fille a fermé la porte de la maison laissant son père et sa mère dehors. Le papa a demandé à sa fille d’ouvrir la porte elle a refusé. Il s’est mis dans une colère terrible au point de casser la porte »,

nous raconte notre source proche de l’autorité traditionnelle du quartier.

Elle pensait donc pouvoir se protéger de son bourreau de père en s’enfermant dans la maison, mais l’homme furieux, a fini par casser la porte. C’est ainsi qu’il a retrouvé la fillette de 10 ans dans la maison après avoir défoncé la porte et l’a saisie, poignard dans la main. Voyant l’horreur qui pouvait se produire, la maman s’est mise à crier pour alerter le voisinage qui, avec difficulté a pu maîtriser le jeune homme. L’homme tenait le poignard et voulait en découdre avec la fillette.

«A l’arrivée des voisins, le monsieur a menacé de tuer quiconque s’approcherait. C’est où les voisins se sont précipités chez le chef de bloc qui a fait appel à la police et ceux-ci sont arrivés. Elle a appréhendé le monsieur et l’a amené au commissariat»,

nous apprend notre source.

L’homme, un habitué de la violence a été finalement interpellé. Conduit au commissariat, il a été libéré le lendemain à la surprise des voisins. Il continue de vaquer à ses occupations, la violence dont il est coutumier ne s’est pas amenuisée. Une situation qui choque le voisinage.

Rachèle KANOU

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