Les deux hommes ont été interpellés et méditent sur leur sort à la brigade de gendarmerie de Bépanda.
Personne ne pouvait s’imaginer que Merveille 13 ans, était victime d’abus sexuels des locataires de son oncle depuis le 11 juillet 2022. Les deux hommes profitaient de l’absence des adultes de la maison pour faire leur sale besogne. En effet, Merveille est en vacances chez son oncle au quartier Bépanda Maturité à Douala, dans le cinquième arrondissement de la ville. Elle est l’enfant la plus âgée de la maison, ses cousins ayant 5 ans et 2 ans.
Face aux menaces de ses bourreaux, Merveille a été intimidée, elle n’a pu dire à son oncle ce qu’elle subissait jusque là. C’est le dimanche 28 juillet 2022, lors d’une réunion familiale, que toute apeurée, elle se confie à sa cousine du même âge. Scandalisée, elle en parle à sa maman (ndlr: maman de la cousine), c’est ainsi que la famille est informée et les prédateurs présumés saisis.
Merveille a été conduite à l’hôpital de Deido pour des examens et des soins médicaux. A quelques jours de la rentrée scolaire, elle vit un traumatisme d’une violence extrême. Le papa de la jeune fille n’en revient pas.
« Je ne sais pas comment faire, je ne sais comment m’y prendre maintenant or, je suis dehors en train de me battre pour payer la scolarité de l’enfant, voilà que je tombe dans un malheur que je ne comprends pas ou c’est une secte, je ne sais pas. Je souhaite vraiment que justice soit faite »,
déclare Vincent, le papa de la victime, dépassé par la situation que traverse sa fille. Il implore la justice pour son enfant.
«On m’a appelé pour me dire qu’on a violé l’enfant. Elle a presque 13 ans. On me dit que ce sont les locataires de son oncle. Une horrible tragédie »,
ajoute-il avec une voix pleine d’amertume.
Des examens gynécologiques ont été effectués sur Merveille. Quant aux présumés violeurs, ils ont été interpellés et méditent sur leur sort à la brigade de gendarmerie de Bépanda.
Notons que les cas de viol au Cameroun sont récurrents et inquiètent. Il ne se pas une semaine sans qu’on n’enregistre au moins un cas d’abus sexuel sur mineur avec d’autres victimes qui perdent la vie. La situation crée des frayeurs et les associations de défense des droits des enfants lancent un appel à l’endroit des autorités compétentes pour le suivi des victimes, des sanctions contre les bourreaux à la dimension de leurs actes et même des moyens pour atténuer ce fléau.
Rachèle KANOU/ Chantal MVENG
Wow mon Dieu! Pauvres Parents !