Les enfants sinistrés n’ont pas pu se rendre à l’école ce Lundi faute de fournitures scolaires.
Le feu a calciné la concession entièrement construite en planches. Au bilan de l’incendie, neuf chambres indépendantes réduites en cendres, un salon de coiffure et trois boutiques ravagés par les flammes le dimanche 17 novembre à 13h à l’ancien 3ème.
Au lendemain de l’incendie, l’image que nous présente cet espace est attristante. Seuls quelques piquets noircis par les flammes soutiennent la toiture. Les victimes avec l’aide de la famille et des voisins essayent d’enlever les résidus de bois restés dans l’espace qui abritait la maison familiale. Depuis ce matin, elles ont entamé tant bien que mal une opération de reconstruction.
Les habitants en majorité des femmes et des enfants, ont tout perdu dans ce drame. Certaines mamans disent avoir essayé de sauver les actes de naissance de leurs enfants, malheureusement l’intensité des flammes était très forte. « Quand j’ai constaté la fumée dans la chambre d’un locataire, j’ai arrêté le compteur puis je suis allée dans ma chambre pour récupérer l’acte de ma fille et son sac de classe mais je n’ai pas pu. La fumée avait tout envahi. J’ai été sauvée de justesse », déplore Christiane Tchamba, bailleresse de la concession et mère d’une élève de la classe de 5ème. Cette rescapée s’en sort avec une brûlure dans le dos.
C’est une concession familiale qui avait été léguée par les grands parents. Construites depuis près d’un siècle selon ses habitants, elle n’a jamais été modifiée. Seules quelques planches ont souvent servi à la rénovation. «Notre maison familiale a brûlé, c’est là où j’ai grandi, cet incendie est comme un couteau qui remue la plaie. J’ai très mal » éclate en sanglot Marceline, qui garde le triste souvenir de ses parents, morts il y a plusieurs années. C’est un héritage familial qui a ainsi été réduit en cendres.
Jusqu’ici les causes de ce drame ne sont pas connues.
Rachèle KANOU