La jeune fille de 18 ans et mère d’un bébé de 5 mois, a passé sa troisième nuit dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Bépanda.
Mariette reprochait à sa copine de lui proférer des menaces ouvertes pour des raisons qu’elle ignore. En effet, le vendredi 03 Avril aux environs de 17 heures, la jeune fille a intentionnellement tailladé la joue de sa voisine du quartier, à l’aide d’un miroir cassé. Les faits se sont produits au quartier Bépanda-peuple, arrondissement de Douala 5. Gaëlle, la victime est placée sous soins, dans un centre hospitalier.
Interrogée sur les mobiles de cet acte criminel, la mise en cause dit avoir reçu plusieurs menaces de la part de la victime âgée de 20 ans. Cette dernière lui aurait même promis d’envoyer des inconnus la violer. N’ayant pas supporté cette énième menace, elle a décidé d’en découdre avec Gaëlle.
Mariette a formé un groupe d’amies pour aller l’attaquer dans le domicile familial, afin de comprendre une bonne fois pour toute, les raisons des menaces récurrentes qu’elle profère depuis plusieurs semaines. Ainsi a déclenché une bagarre générale entre le groupe en furie et l’accusée. Corps à corps sanglant au cours duquel, Gaëlle sera grièvement blessée à l’aide d’un débris de miroir.
Les éléments de la brigade de gendarmerie de Bépanda, après avoir reçu le coup de fil d’un riverain, se sont rendus sur les lieux pour s’enquérir des faits. A leur arrivée, la victime était déjà conduite dans un centre hospitalier. Ils se sont saisis de la mise en cause et l’ont conduite à la brigade où une enquête a été ouverte.
D’après le témoignage d’une habitante de ce quartier qui a requis l’anonymat, les deux filles se battaient pour un homme. Cette habitante comme d’autres, n’a pas voulu nous donner plus de détails sur cette vendetta. Pour elle, relayer les informations tristes de son quartier consiste à le ternir davantage, surtout que Bépanda-peuple traîne une mauvaise réputation.
Les familles se sont arrangées à l’amiable et ont décidé de ce que les parents de Mariette se chargent des frais d’hospitalisation de la victime. Au moment où nous quittions la brigade, la jeune fille y était encore, attendant la décision du commandant.
Rachèle KANOU
