Amidou, 40 ans, a profité de l’absence des parents de la fillette pour commettre son forfait, il est en ce moment dans les cellules du commissariat du deuxième arrondissement de la ville de Douala.
L’histoire de Sasha (prénom d’emprunt), huit ans, est racontée par Hermine l’une des voisines de la famille. Le violeur présumé, a profité de l’absence des parents de Sasha pour commettre son crime. L’homme habite le même immeuble que la famille de Sasha au quartier New-bell et de temps à autres la fillette, reçoit des friandises et l’attention de son bourreau, qu’elle avait toujours considéré comme son «tonton».
« Sasha l’appelait tonton Amidou et parfois quand la maman de Sasha n’est pas là, la fillette reste toujours à la maison et elle pouvait jouer avec le voisin juste au rez de chaussée sans se douter de quoi que ce soit »,
nous confie la voisine.
Une confiance aveugle de la maman de Sasha, qui va finalement conduire au pire. Peut-on encore faire confiance aux gens de nos jours? C’est la question que se pose Hermine au vu de tous ces crimes enregistrés depuis le début cette année 2023.
« Où va notre monde, les relations humaines ne font que s’obscurcir. Même nos voisins, nos amis, personne n’est plus en sécurité de nos jours. Voilà un autre si ce n’est pas le viol c’est l’empoisonnement. Que va-t-elle devenir? Qu’a- t-elle fait pour mériter ça ? »,
s’interroge la voisine effondrée.
L’insécurité va grandissante dans nos cités et les enfants sont exposés à divers maux, surtout que sur le territoire camerounais, il n’existe pas de fichier des personnes ayant commis des violences sexuelles sur mineurs comme c’est le cas dans certains pays.
En ce moment, Amidou, le présumé violeur se trouve entre les mains des éléments de la police du commissariat deuxième arrondissement de la ville de Douala, conduit dans ce lieu par le chef de bloc, tandis que la petite est sous soins dans un hôpital.
Guy Henri BEMGA