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DRAME À DSCHANG : LE HARICOT FRIT TUE TROIS ENFANTS

Trois enfants âgés respectivement de 2 ans, 3 ans et 5 ans ont perdu la vie après avoir consommé du haricot frit avec de la banane bouillie.

Le drame s’est produit le jeudi 25 novembre au quartier Tchouale à Dschang dans la Menoua. Les parents de ces enfants sont sans voix, ils ne comprennent pas comment le repas qu’ils avaient consommé la veille a été fatal pour leurs enfants.

Selon les faits rapportés, après avoir consommé du haricot frit avec de la banane vapeur, ces enfants ont commencé à se tordre de douleur. C’est le voisinage qui l’ayant constaté va les conduire  à l’hôpital. Malheureusement, ils vont décéder quelques instants après.

 

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Ce cas de mort trouble n’est pas isolé…

Rappelons que les morts par intoxication alimentaire ou par empoisonnement sont légion au Cameroun. Plusieurs enfants et certains avec leurs mamans ont  déjà perdu la vie après avoir consommé un repas concocté par elles-mêmes.

En juin 2021, trois enfants succombaient à Ngaoundéré  après avoir consommé du riz. Ce drame s’était produit le 10 juin  au quartier Haoussa. Fadimatou 2 ans, Bouba Souley 1 an et Adja 3 ans, fille d’une voisine avaient rendu l’âme après avoir mangé du riz «empoisonné» au raticide déposé par leur maman pour piéger les souris.

Le même mois au quartier Nkoabang à Yaoundé, deux autres enfants sont morts le 11 juin après avoir consommé les restes de poisson braisé, contenant du raticide, selon les membres de la famille. Le produit nocif avait été déversé sur des arêtes de poisson et disposés dans un coin de la maison pour tuer les souris. Malheureusement, sans le savoir, Marcelline Ele Noah 8 ans et son frère Justin Enyegue 10 ans ont consommé ces restes de poisson, empoisonnés . Ils avaient rendu l’âme quelques heures plus tard.

Le 7 juin 2021 c’était à Bamendjou à l’Ouest-Cameroun. Une dame de 58 ans et ses trois petits-enfants mouraient au village Balatsi III dans le département des Hauts-Plateaux, après avoir consommé du Kondrè, un repas traditionnel fait de plantain et de viande de porc.

 

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Avril 2021, une mère et ses quatre enfants ont succombé après avoir mangé du couscous accompagné de légumes. Le repas avait été cuisiné selon des voisins par la mère elle-même, un dimanche après-midi. Après avoir mangé, les enfants dont l’âge variait entre 6 et 10 ans, ont commencé à vomir. Conduits dans un hôpital de la place, ils ont été immédiatement pris en charge. Les quatre enfants qui selon les médecins, présentaient tous les mêmes symptômes, sont morts quelques minutes après.

Au courant du même mois dans la ville de Douala, l’on se souvient des deux enfants décédés après avoir mangé l’avocat que vendait leur grand-mère. C’était au quartier Bonamoussadi.

Et en février 2021 dans la même ville, Brenda et ses deux enfants âgés de 3 et 6 ans avaient rendu l’âme après avoir mangé du riz sauté avec du rôti de porc, un repas cuisiné par elle-même.

Il s’agit des drames successifs et récurrents pour lesquels, des enquêtes ont été ouvertes mais l’on est resté sans résultat officiel.

Rachèle KANOU

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