FÉMINICIDE : UNE ÉTUDIANTE TUÉE À YAOUNDÉ

Loïce Charnelle Kenmoé a été arrachée à la vie le mardi 18 avril 2023 par des personnes encore non identifiées. 

Alors que l’étudiante de master 2 en géo-sciences à l’université de Yaoundé 1 revenait des cours aux environs de 20h30, elle a été agressée devant le portail de la maison familiale où elle vivait avec son oncle et rendra l’âme aux environs de 23h sur le chemin de l’hôpital après s’être vidée de son sang.

« Elle a essayé de remper, appeler à l’aide parce qu’on a vu une traînée de sang. C’est un voisin qui l’a vue et il l’a emmenée dans un taxi à l’hôpital, bon elle a rendu l’âme entre temps »,

nous renseigne un proche.

L’oncle chez lequel vivait la jeune femme de 23 ans était en mission à l’étranger lorsque la terrible nouvelle lui est parvenue. D’ailleurs, Loïce Charnelle Kenmoe se serait battue avec ses meurtriers.

« Le visage était comme si on l’a rouée de coups, donc le visage était déformé »,

nous apprend notre source, qui précise que rien n’a été emporté durant l’agression

« son laptop était là, son iPhone, les clés, la carte d’identité ».

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Les effets de Loïce Charnelle

Hormis le visage qui aurait subi des sévices, elle a reçu 5 coups de poignard « au ventre, au dos, sur la main, sur les côtes », selon ce que nous apprenons.

Loïce Charnelle était une jeune femme pleine de vie, mais connue par ses proches comme n’ayant de problème avec qui que ce soit. D’ailleurs jusqu’ici, son téléphone n’a semblé laisser la piste d’aucune menace. Il est vrai que quelques temps avant son agression, elle a reçu de l’argent pour payer le loyer, mais cette somme de 900 000fcfa, avait déjà été versée au bailleur.

Au quotidien, Loïce Charnelle Kenmoé était une personne joviale. Sur ses comptes Tiktok et Instagram, elle montrait sa passion pour la mode et la beauté, étant toujours de bonne humeur.

En attendant que ses meurtriers soient retrouvés, le corps de la jeune femme a été dirigé à la morgue de l’hôpital de Mbô-Bandjoun, elle sera inhumée le 29 avril 2023 à Bâtie dans la région de l’ouest.

A date, nos statistiques font état de 17 femmes tuées en 58 jours au Cameroun, des cas traités par la rédaction de Griote TV.

Chantal Mveng

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