C’est l’objectif fixé par la formation des formatrices et formateurs organisé à Dakar au Sénégal par ONU-FEMMES, du 6 au 9 novembre 2019.

Durant cinq jours, les participants de l’Afrique centrale et de l’Ouest se sont frottés à divers outils devant faciliter le déploiement des femmes candidates lors de l’élection présidentielle ou des élections municipales, législatives, sénatoriales, régionales.
Car selon les chiffres de l’union interparlementaire, seulement 23,9% de femmes sont au parlement en Afrique sub-saharienne. Toujours selon cette organisation, 5,9% de femmes sont à la tête des Etats ou des gouvernements et 5,2% se sont vues confier des portefeuilles ministériels.

Cela traduit la faible participation des femmes dans la sphère de décision comme c’est le cas dans plusieurs pays à travers le monde.

Ce déficit de présence féminine aux plus hautes fonctions de l’Etat découle de plusieurs facteurs, notamment les pesanteurs socio-culturelles, la peur pour les femmes de se présenter aux postes électifs mais surtout le manque de méthodologie quand elles veulent se lancer.

Or les femmes doivent être représentes au même titre que les hommes dans les exécutifs électoraux et participer à la vie publique et politique. Il est donc question de travailler afin que les partis politiques ouvrent leurs portes aux femmes, et que ces dernières ne soient pas juste occuper à jouer les seconds rôles.
Pour atteindre cet objectif, les futures candidates doivent être formées.

Onu-femmes a conçu un manuel avec pour but de cultiver chez les aspirantes le triptyque connaissance, compétence et confiance en elles. Un mélange de leadership transformateur et de formation pratique sur la gestion d’une campagne électorale.
L’idée est de permettre aux femmes qui souhaitent candidater à des postes électifs, de le faire en ayant la méthodologie nécessaire. Les participants à la formation devront partager leurs savoirs lors des formations organisées à cet effet.

Clarence YONGO