Le jeune homme est en garde à vue après que le médecin ait fait appel à la gendarmerie.

L’acte du médecin nait du constat fataliste des parents de la fillette violée, qui avaient décidé de «remettre tout entre les mains de Dieu et refusaient de porter plainte!».

L’information a été divulguée à titre de sensibilisation par Melissa Kouya, la promotrice de Mums for Life Afrika.  Le pot aux roses est découvert dans la journée de dimanche par la soeur de Melissa, mère de la fillette.

«Elle constate que tous les enfants sont là, excepté la petite fille, lorsqu’elle demande où elle est passée, on lui fait savoir que le neveu de son mari lui a demandé de l’accompagner faire le transfert».

Une fois de retour, la maman observe sa fille et  «la petite porte le vêtement à  l’envers, voulant  l’habiller  correctement, elle constate que son caleçon est tout sale.», nous explique Melissa.

Face aux questions, «la petite sans hésitation prononce  le nom du violeur, elle (la maman) appelle son mari, la petite  relate la  même histoire.».

Conduite à l’hôpital, le médecin diagnostique une répétition d’acte de viol et se rend compte que les parents ne veulent pas poursuivre le présumé pédocriminel. «Dans la conversation  il (le médecin) constate que  ces derniers  semblent vouloir  ne rien faire contre le violeur!». Ainsi a-t-il fait appel à la gendarmerie.

La maman de l’enfant par crainte de représailles de la belle-famille ne souhaitait pas dénoncer, cependant, la famille du présumé pédocriminel «demande de punir   le garçon », nous confie Mélissa Kouya.

Il faut préciser que la maman de la petite réside dans la concession familiale de son mari et  le neveu de ce dernier parfois vient l’aider à faire les tâches ménagères. Mais personne ne pouvait soupçonner que depuis  plusieurs mois, il  violait l’enfant de 4 ans et achetait son silence avec les jeux vidéos dans son téléphone.

Chantal Mveng