KOULINA SAWA: LE FESTIVAL NUMÉRIQUE POUR UNE FRANCHE COLLABORATION FEMINISTE

Se mettre ensemble pour porter haut les combats d’égalité, ainsi pourrait-on résumer l’objectif du festival numérique Koulina Sawa. 

Organisé par le réseau des jeunes féministes d’Afrique centrale (REJEEMAC), les actrices de défense des droits humains, droits des femmes, égalité et équité ont échangé au cours des conférences virtuelles du 6 au 8 avril 2023 sous le thème «Plus forte ensemble».

En Zoom conférence, Koulina Sawa a réuni de nombreuses personnes dans le cadre du festival portant sur la collaboration féministe comme moyen de réussite des projets féminins, d’où le thème «Plus fortes ensemble».

Un festival aux ambitions hégémoniques dans le cadre de la portée de la lutte pour les droits humains et des femmes.

Comme l’indique l’appellation du réseau, il regroupe des jeunes femmes de la sous-région d’Afrique centrale qui militent pour la reconnaissance et le respect de leurs droits dans leurs pays respectifs et sur tout le continent. Ce festival intervient afin de fusionner leurs idées, leurs projets relatifs à cette cause, de leur donner du poids et de la visibilité afin que les objectifs puissent être atteints et l’action du réseau, facilitée à toutes échelles.

Des femmes leaders y ont pris part notamment, celles du secteur informel et des sciences technologiques que le réseau appelle «Héroïnes du quotidien», les actrices de la société civile. Elles ont toutes exposé leurs savoirs aux travers desquels le monde, les décideurs en particulier comprendront les potentialités de la gent féminine, afin qu’elle occupe désormais la place qui est sienne au sein de la société.

Elles sont nombreuses à avoir marqué leur intérêt pour le festival numérique. En effet, femmes partenaires, leaders d’autres associations féministes, entrepreneures de l’informel ont répondu présentes à cet évènement, les unes pour édifier de par leurs expériences sur les sujets qui concernent les sujets retenus et les autres pour s’édifier de ces discussions. Le festival a été riche en enseignements décelés lors des différentes interventions.

Des sujets ont été développés dans les détails, dont «Identité et durabilité » pour la première journée, «sororité, puissance et visibilité», et le dernier jour a été consacré à une réflexion sur le financement des organisations féministes et des droits des femmes, ainsi qu’aux défis de la lutte féministe en Afrique. Ces derniers axes de réflexion ont fait intervenir les dames Françoise Mukuku (République Démocratique du Congo) et Mylène Noubi (Cameroun) respectivement directrice exécutive de Amazone Advisor et présidente fondatrice de l’Association Woman Leader for développement.

L’accent a été mis sur les mentalités encore rétrogrades, le retard de prise de conscience des femmes et le silence dont font preuve certaines d’entre elles, face aux violences qu’elles subissent. Le dynamisme féministe a aussi été convoqué, dans le domaine économique, afin que de plus en plus on ait des femmes autonomes, capables de se défendre, de porter leurs voix dans le monde par milliers à travers des organisations financées par elles-mêmes, car elles sont les premières défenseuses de leurs causes.

Chanelle NDENGBE

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1 Comment

  1. Christelle Mvomo

    Très encourageant de savoir que des femmes se battent pour nos droits.Et Je souhaiterais faire partir de ce vaste projet car je pense qu’il y a beaucoup à faire et une main ne serait pas de trop.bravo à vous toutes .

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