La jeune femme pensait attendre sept enfants, elle a donné naissance mardi à neuf bébés après une césarienne.
Ils sont cinq filles et quatre garçons, neuf bébés vivants à la naissance, une première mondiale. Les enfants et leur maman sont encore sous étroite surveillance, suivis par des pédiatres.
Un accouchement atypique après une grossesse qui avait fait sensation au Mali et un élan de solidarité pour faire évacuer la mère. À l’échographie, sept bébés étaient visibles, ce qui représentait déjà une grossesse à haut risque.
Halima Cissé 25 ans, originaire de Tombouctou, avait donc été transportée fin mars au Maroc pour un suivi spécial. La jeune femme s’attendait à mettre au monde sept enfants. Elle a donné naissance à neuf bébés, par césarienne, mardi 4 mai 2021.
Elle accouche avant terme, à 7 mois de grossesse. Au mois de mars lorsqu’elle n’était qu’à 5 mois de gestation, elle souffrait déjà de vives contractions. Évacuée au Maroc , Halima Cissé est prise en charge dans la clinique privée Aïn Borja de Casablanca jusqu’à l’accouchement.
D’après des sources médicales, c’est après cinq semaines que s’est décidé un accouchement par césarienne. 7 bébés pesant entre 700 gramme et 1 kilogramme sont extraits sans difficulté par le gynécologue, Mourad Yazid. C’est au moment de retirer le placenta restant qu’il découvre, deux bébés supplémentaires, vivants eux aussi, de 500 grammes chacun.
«La césarienne s’est bien déroulée. Mais en terminant, je voulais faire la délivrance artificielle. Je trouve une tête, puis une deuxième… Donc, on n’est plus à sept mais à neuf. Les bébés sont pris en charge, ils sont intubés. Ils sont bien, même ceux qui sont à 500 grammes. On espère que ça va continuer comme ça», explique le docteur Mourad Yazid.
Les risques d’infection ou d’hémorragie interne sont à éviter selon ce gynécologue, puisque leurs organes sont très fragiles. Les neuf enfants, cinq filles et quatre garçons, et leur maman, sont encore en réanimation. La famille dit avoir reçu les félicitations du président malien de transition
Rachèle KANOU