A l’occasion de la journée qui leur est dédiée, les prouesses sportives des femmes africaines et afrodescendantes ont été mises en lumière à la veille des jeux olympiques.
C’est dans la capitale française, siège de l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) qu’a été organisée la deuxième édition de la Journée Internationale de la Femme Africaine et Afro-descendante (JIFA). L’évènement a réuni un important nombre de participants venus de nombreux pays d’Afrique, mais aussi de l’Europe et de l’Amérique. La circonstance coïncidant avec la préparation des Jeux olympiques, le sport féminin était au centre des réflexions, afin de montrer l’importance des sportives pour l’inclusion dans le monde. « Le sport en tant que vecteur d’inclusion, d’émancipation et de rapprochement entre les peuples », annonçait le communiqué de presse du collectif des femme unies, organisateur, de la deuxième journée JIFA. Les femmes sportives africaines et afro-descendantes sont ainsi des perles précieuses pour l’intégration des peuples, l’unité et la paix entre les peuples. Tout a été réuni afin que les actrices de réussite africaine et afro-descendante issue du milieu sportif soient présentés comme de réels modèles de développement dans leurs environnements.
Plusieurs autres problématiques ont été abordées le 3 juillet 2024 au siège de l’organe onusien, en lien avec la culture, l’éducation et l’égalité entre les sexes. La JIFA est adoptée en hommage à la malienne Aoua Keita, sage-femme et activiste, l’initiatrice de la Journée internationale de la femme africaine dont les bases ont été jetées le 31 juillet 1962. Il s’agit d’une tribune pour la femme africaine en matière de droits, en vue d’améliorer les conditions de vie de la gent féminine, la célébrer et la soutenir pour un meilleur avenir. La Journée internationale de la femme africaine et afro-descendante élargit cette tribune aux femmes qui ne sont pas forcément ne nationalité africaine, mais tirent leurs origines du berceau de l’humanité.
Chanelle NDENGBE