www.griote.tv

L’OMS RECOMMANDE LA DÉPÉNALISATION COMPLÈTE DE L’AVORTEMENT

C’est l’une des recommandations de l’OMS publiées ce mois de mars prônant l’avortement à tout moment durant la grossesse.

Le document de  210 pages publié par l’OMS recommande la «dépénalisation complète de l’avortement» et la suppression des lois et réglementations qui « interdisent l’avortement en fonction des limites de gestation» et «restreignent l’avortement» pour quelque motif que ce soit.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pense que les lois empêchant l’avortement à tout moment risquent de violer les droits des «femmes, filles ou autres personnes enceintes». L’OMS demande de mettre  fin à toutes limites de temps  sans condition sur les avortements

Ces recommandations sont contenues dans un document publié au mois de mars,  le débat sur l’éthique sur les droits de l’enfant à naître n’a pas été évoqué.  l’ONU qui contrôle les actions de l’OMS a approuve cette recommandation en parlant « des obstacles politiques inutiles à l’avortement sécurisé », y compris «les limites du moment où un avortement peut avoir lieu». 

Une décision qui agit contre les bienséances, selon les défenseurs des droits humains

La coprésidente du groupe parlementaire multipartite pro-vie, Tory Fiona Bruce  se sentant heurter par cette annonce de l’OMS déplore une situation  « complètement inacceptable » et « vraiment choquante ».

«Un être humain viable pourrait voir sa vie se terminer jusqu’au point de naissance. Pourtant, un jour, une heure, voire quelques instants plus tard, une action similaire contre un enfant pourrait constituer un meurtre»,

a-t-elle décrié.

Dans ce même document, on voit que l’OMS autorise l’avortement en toutes circonstances,  en excluant les lois interdisant les interruptions de grossesse parce que le fœtus est du « mauvais » sexe. Il donne accès libre aux femmes de se faire avorter sans avoir  l’approbation d’un médecin ou d’une infirmière. L’agence déploie des programmes de «pilules par la poste» afin que les femmes puissent recevoir des médicaments pour l’avortement après un appel téléphonique. Il restreint ainsi le droit des professionnels de la santé de refuser de participer à des avortements pour des motifs de conscience.

Rachèle KANOU

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error: Content is protected !!
Top