Le mariage d’une fillette de 12 ans est en train de se préparer dans la ville de Foumbot dans les prochains jours et sa maman demande de l’aide pour l’annuler.
Un mariage entre la fillette et un vieillard de 52 ans pour lequel, elle sera la 4ème épouse.
Élevée par sa tante paternelle, après le départ de sa maman du foyer, la petite fille aux yeux de cell-ci semble avoir grandi, et a l’âge de se marier. Elle est contrainte d’aller en 4ème noce chez un vieillard en contrepartie de multiples présents et dotations financières de cet homme auprès de sa tante, selon les dires de sa maman. Les autres membres de la famille et même le géniteur de l’enfant n’ont pas riposté. Car selon eux, c’est normal qu’elle se marie à cet âge parce que c’est la tradition. Seule sa maman et quelques personnes n’admettent pas cette union.
Cette dernière résidante au Liban a été discrètement mise au courant par des proches. Lorsqu’elle apprend cette nouvelle, elle engage des démarches pour refuser, mais cela n’aboutit pas. Elle dit avoir supplié le père de l’enfant et même le prétendant de laisser sa fille grandir, seulement personne ne l’écoute. Et les préparatifs pour le mariage s’accélèrent.
«Ce qui me fait le plus mal c’est que ma fille aille en 4ème noce à 12 ans. On veut donner ma fille pour payer une dette. L’homme chez qui on envoie ma fille est un opérateur économique et la nourrisse de mon enfant avait emprunté de l’argent chez lui, aujourd’hui elle veut rembourser avec ma fille de 12 ans», déplore la maman de la fillette. Elle implore les organisations de défense des droits humains et influenceurs web de dénoncer pour sauver sa fille.
Cette femme, elle-même victime d’un mariage forcé, ne supporterait pas de voir sa fille se marier dans les mêmes circonstances. Elle est allée en mariage quand elle avait 15 ans et quelques années après elle a quitté le foyer à cause des sévices corporels et autres formes de violences qu’elle subissait. C’est de ce mariage qu’elle a fait cet enfant. Elle l’a laissé à l’âge d’un an et 8 mois à la soeur de son ex mari et est allée s’installer d’abord à Kyé-ossi ensuite au Liban où elle vit présentement.
Ayant perdu le contact avec sa fille, Il y a donc quelque temps, une connaissance l’a interpellée pour lui faire part des maltraitances que subissait cette adolescente ainsi que ce mariage en préparation. Une union pour laquelle, elle s’oppose catégoriquement et implore les organisations et toute personne de bonne volonté de l’aider à dénoncer.
Une histoire qui vient nous rappeler une autre similaire au Kenya où les autorités ont sauvé de justesse une fillete de 12 ans d’un mariage forcé.
Rachèle KANOU
Nous appelons toutes les organisations sœurs à se joindre à nous pour non seulement empêcher ce mariage, mais aussi de prévenir des éventuels cas à venir. Chères organisations de la société civile sœurs unissons nos forces pour permettre aux filles de réaliser leurs rêves.