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MBOUDA : BAGARRE ENTRE DEUX COÉPOUSES À CAUSE DU BOIS DE CHAUFFAGE

L’une accuse sa rivale d’avoir volé quelques morceaux de son bois.

Dans leur cuisine commune, elles ont offert un spectacle digne d’une scène de violence,  devant les voisins et leurs enfants.

La scène se déroule à Babadjou, un arrondissement du département des bamboutos, dans l’Ouest du Cameroun.

Dans une vidéo, publiée sur les réseaux sociaux, on aperçoit les deux coépouses visiblement jeunes qui engagent une bagarre appuyée  par des coups de poings.  Des échanges houleux de mots  vont ça et là. Derrière la camera qui filme la scène de violence, l’on peut entendre  une voix masculine qui encourage l’acte de ces deux femmes qui se crêpent le chignon près  d’un  foyer allumé, avec une  marmite sur le feu.

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«Laisse mon bois, laisse mon bois. Je vais te tuer, je t’assure. Je te dis la vérité tu ne veux pas me croire. Je peux te prouver par A+B que Je n’ai pas pris ton bois»,  insiste  Hilary, celle accusée d’avoir volé le bois.  Les tiraillements commencent  lorsque l’accusatrice retire  des  morceaux de bois  du feu. Elle déclare avoir la certitude qu’il s’agit des morceaux gardés dans la maison la veille. «Je remarque c’est mon bois. Juge ce bois et dis moi je remarque»,  demande la rivale au spectateur.

Enervée, Hilary va traîner sa rivale à l’extérieure de la cuisine  à travers une fenêtre  mais cette  dernière retourne dans la cuisine presque dénudée et continue la bagarre.  Elles vont s’échanger des coups de poings pendant des minutes avant qu’une autre femme ne  vienne  les séparer.

Il s’agit d’une vidéo de 3 minutes et 30 secondes dans laquelle, les deux femmes se battent devant une camera tenue par un homme si l’on s’en tient à la voix qui ressort derrière cette  camera.

Il faut dire que dans certains villages, avoir du bois de chauffage c’est détenir un trésor. Les batailles relatives au bois ne sont pas rares, il sert à cuire les aliments ou se rechauffer lorsqu’il fait froid. Les querelles qui en ressortent sont souvent jugées chez le chef du village.

Rachèle KANOU

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