Un jeune homme de 20 ans s’est suicidé parce qu’il ne supportait plus le mensonge dans lequel il vivait, 4 hommes différents avaient été désignés par sa maman comme étant «ses pères».
Depuis sa tendre enfance, sa maman lui avait présenté 4 messieurs différents comme étant chacun «son père». Ces hommes s’occupaient de lui avec la même énergie, sans savoir tout ce qui se passait, la duperie a duré vingt années.
En fait, lorsque la génitrice était enceinte, elle avait imputé sa grossesse à ces hommes, aidée dans cette tromperie par sa maman. Les messieurs désignés se sont occupés chacun de la layette et à la naissance de l’enfant, la dame a remis le »cordon ombilical » à chacun, afin de consolider leur confiance.
En grandissant, le fils aux 4 pères voulait savoir lequel est son véritable géniteur, il a même tenté de dire la vérité, mais a subi des menaces.
«Le jeune homme met fin à ses jours après avoir été »maudit » par sa grand-mère qui s’est déshabillée devant lui parce qu’il voulait dire la vérité à ses papas. Sa maman lui avait également promis le même traitement. »,
nous explique notre source.
Avant d’ingurgiter un produit toxique, il a tout consigné dans une lettre qu’il a donnée à son ami, lui demandant de la remettre à sa famille si quelque chose lui arrive.
À l’annonce de son décès la maman a informé les papas et leurs familles, c’est ainsi que trois des «géniteurs » se sont retrouvés au même moment au domicile avec les familles pour réfléchir sur les obsèques. La lettre arrive en ce moment-là et le pot aux roses est découvert.
La dame a été sommée de dire la vérité.
«Elle a expliqué qu’en fait les cordons qu’elle leur avait remis pour certains c’était l’intestin de la poule qu’elle avait séché et emballé comme on fait avec les cordons.»,
révèle notre source.
Au quartier Nkolmitag à Douala, la dame a été tabassée par les sœurs des papas venus accompagner leurs frères et aucun d’entre eux n’a plus accepté le corps de l’enfant, même celui qu’elle a désigné comme véritable géniteur a refusé de prendre la responsabilité des obsèques.
Chantal Mveng