Madame le maire comme l’appellent ses proches, est candidate à l’élection municipale dans la commune d’arrondissement de Douala V.

Nadège Mapigoué se présente comme «le Choix De L’action Pour Une Gestion Participative». Cela va se matérialiser par un programme détaillé, issu d’une vision contraire à celle du parti au pouvoir, qui met tout en œuvre pour conserver les populations dans l’attentisme, nous dit la candidate du Social Democratic Front. «Le parti-Etat avec sa machine et son rouleau compresseur contre la jeunesse nous a tout arraché, il faut aujourd’hui inverser la tendance», souligne t-elle.

Ainsi, Nadège et son parti le SDF, disent porter des idées qui vont créer de l’emploi aux jeunes : «il est question pour nous, de construire une usine de pavés … , créer des centres spécialisés pour écoute et orientation . Et sur le plan de la santé, améliorer la relation entre les citoyens et les structures sanitaires pour offrir des soins de qualité», déclare la candidate. Des idées également défendues par Carlos Ngoualem la tête de liste à l’élection municipale de Douala V.

Nadège Mapigoué et ses pairs

Des solutions pratiques qui prennent également en compte les questions d’égalité et d’équité. Dans le même ordre d’idées, Nagège prévoit «beaucoup de programmes de renforcement des capacités des femmes pour leur autonomisation. Nous garantissons dans un avenir très proche de créer dans Douala 5ème un capital humain utile pour son développement durable.», dit-elle.

Nadège Tatiane Mapigoué épouse Tedjouteu est infirmière de profession et actrice bien connue de la société civile. Son père était fonctionnaire et les obligeait elle et ses frères à voter pour le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), jusqu’à ce qu’elle se révolte du fait de l’injustice criarde dans laquelle vivent les camerounais, nous raconte-elle.

Elle a eu pour miroir un croisement de profils féminins. «La militante écologiste Ségolène Royal, puis Hillary Clinton, Rama Yade secrétaire d’État sous Nicolas Sarkozy en France.». Au Cameroun, ses modèles sont entre autres : Chantal Kambiwa, Elisabeth Tamanjong, Me Adeline Djomgang, Kah Walla. Elle précise que sur le plan local, «chacune a une particularité qui n’est pas toujours liée au modèle de la politique politicienne.».

Nadège déclare enfin que la présence féminine dans les élections au Cameroun est croissante, un saut qualitatif et quantitatif à saluer.

Clarence YONGO