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QUE SAVOIR SUR LA FIEVRE HEMORRAGIQUE DE MARBURG , LA MALADIE QUI TUE EN GUINEE-EQUATORIALE ?

Le virus de Marburg sévit dans la province du Kie Ntem, le gouvernement équato-guinéen a annoncé la mort de neuf victimes en début de cette semaine et notre ministre de la santé publique craint pour le Cameroun.

La propagation du virus a aussi induit les autorités paniquées de ce pays à placer la zone en quarantaine. Mais la panique ne se limite pas à la Guinée Equatoriale, les voisins dont le Cameroun ont des raisons de s’inquiéter et adopter des mesures responsables.

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Un virus de la famille d’Ebola à l’origine de la fièvre hémorragique de Marburg

Les analyses réalisées par les chercheurs de l’institut Pasteur de Dakar sur huit prélèvements expédiés depuis la Guinée-Equatoriale dans le cadre des enquêtes des autorités de Malabo afin de comprendre la cause des morts survenues à Kie Ntem, ont permis de déterminer la maladie et le virus qui la provoque. RFI indique en effet, que « l’un des échantillons s’est révélé positif à la maladie à Virus de Marburg ».

C’est un virus qui se transmet d’une chauve-souris à l’homme et appartient à la même famille que le virus d’Ebola, la grande famille des filorus. Les Africains ont encore le souvenir de ce virus d’Ebola qui avait fait des ravages au début des années 2010 en Afrique de l’Ouest et Centrale. Le nouveau virus arrivé sur le continent doit alors être pris avec la plus haute considération pour empêcher de nouveaux cas de morts massifs. L’un des moyens de prévention passe alors par la connaissance des caractéristiques de cette maladie à virus de Marburg.

Le virus de Marburg, l’excitateur d’hémorragies

Le virus de Marburg lorsqu’il pénètre le corps humain se manifeste diversement. Mais les principaux symptômes sont les hémorragies qui se sont le plus souvent révélées mortelles. A côté de l’hémorragie, on observe aussi les céphalées ; les fièvres et divers malaises.

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Des voyageurs en provenance de la Guinée Equatoriale

Traitement difficile et propagation rapide

Les experts s’accordent à dire qu’il n’y a pour l’heure pas de vaccin ou un traitement curatif spécifique pour les cas présentant la fièvre hémorragique.  Cependant, le virus reste réputé pour contagion assez rapide. C’est pourquoi  l’organisation mondiale de la santé préconise l’isolement des cas suspects et les soins des symptômes.

C’est ce qui est actuellement appliqué en Guinée-Equatoriale. Ces mesures sont urgentes pour stopper la propagation du virus, la collaboration avec les populations locales est donc nécessaire. Au Cameroun, le ministre de la santé publique Manaouda Malachie l’a souligné dans un communiqué du 10 février 2023. Cette collaboration passe par la consultation de chaque citoyen dans un centre médical à l’apparition du moindre symptôme parmi ceux suscités. Pour ainsi dire se protéger et protéger les autres.

Une autre décision a été prise le 13 février, invitant les voyageurs en provenance de la Guinée Equatoriale à présenter un certificat médical datant de 24 heures, pour entrer en territoire camerounais.

Chanelle NDENGBE

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