Une vidéo a été publiée sur les réseaux sociaux, mettant en exergue des scènes immorales dont les acteurs ne sont autres que les élèves du lycée bilingue de Kribi.

La vidéo dont il est question dure 29 secondes, on y voit des élèves en tenue de classe. Les scènes passent assez vite mais la première image présente une élève assise sur son camarade de classe, ce dernier a le bras posé sur la poitrine de la fille. Ensuite, arrive une main baladeuse d’un élève sur le fessier de sa camarade, puis suivent des danses et scènes  obscènes.

En dehors de cette vidéo, on voit également que les élèves sont des consommateurs de stupéfiants. Une image présente deux  adolescents en uniforme, inhalant de la drogue. L’ensemble des actions porte atteinte aux bonnes mœurs.

Cet énième scandale en milieu scolaire entraine une vague d’indignation entre dégoût, interrogations sur l’éducation et demandes de sanction des internautes.  «Il faut revoir le système éducatif dans ce pays», dit Suzy, «Mon enfant est parmi je te fous dehors», déclare ND, «Qui a laissé les chaînes de télévision vulgariser les films novelas ?» interroge Jacques.

D’après les informations reçues, ces élèves sont en classe de terminale au Lycée bilingue de Kribi. Ils ont été convoqués au bureau du proviseur Jean Maurice Noah.  Une réunion de crise en présence du staff administratif et des parents d’élèves a été organisée.

Il faut dire que le Lycée bilingue de Kribi est au centre des scandales. Il y a quelques semaines des élèves étaient interpellés pour pratique de sorcellerie, étant impliqués dans une affaire de porte-monnaie magique. Ces élèves,  quatre au total, étaient en contact avec un mystique béninois qui leur offrait de l’argent en échange de sacrifices humains. Ce vendeur d’illusion avait ainsi pu recruter plusieurs candidats dans cette secte. Certains avaient manifesté leur regret de s’y être inscrits, mais ils ont été informés qu’il est trop tard pour rebrousser chemin.

Cette nouvelle affaire de vidéos portant atteinte aux bonnes moeurs des élèves de la classe de terminale, vient interpeller les parents et le corps enseignant sur les questions d’éducation. La circulation de la drogue en milieu jeune étant une problématique à régler avec efficacité.

A rappeler qu’en début février au Gabon, le ministre de l’éducation nationale a ordonné la fermeture de deux établissements scolaires pour vidéos outrageantes, tournées dans les salles de classe et en uniforme. Ces images dans lesquelles les élèves exhibaient leur poitrine et leur postérieur  avaient été publiées sur les réseaux sociaux.

Larissa Mbouombouo