Il s’agit d’environ 77 790 personnes touchées par les fortes pluies qui se sont abattues dans le Sud-Kivu, de la nuit du vendredi 17 avril au petit matin du dimanche 19 avril.
Selon Pierre Mukamba Kaseya, administrateur du territoire sinistré, deux mille cinq cent cinquante maisons ont été englouties par les eaux du fleuve Congo dans le territoire de Manono, dans la province du Tanganyika. De nombreuses familles sont donc sans-abris.
«Le territoire de Manono, c’est évidemment le problème des inondations qui ont détruit beaucoup de maisons, beaucoup de champs. Nous comptons actuellement plus de 2 550 maisons englouties», a-t-il déclaré.
Un appel à solidarité a été lancé à toutes les personnes désireuses d’apporter leur aide aux familles sinistrées qui n’ont plus de domicile, plus de moyens de subsistance.
Pour sa part, la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI) du Sud-Kivu, invite le gouvernement à procéder à la délocalisation des populations d’Uvira. Pour elle, la position géographique de cette localité l’expose à diverses catastrophes naturelles.
En rappel, des femmes et des enfants ont été engloutis dans des inondations à Uvira, dans la province du Sud-Kivu suite aux pluies diluviennes tombées depuis le vendredi 17 avril. Le dimanche, la toile était envahie par des images de catastrophe naturelle. Certaines vidéos présentaient des femmes inertes qu’on essayait de sortir des décombres et d’autres victimes dont les maisons avaient été charriées par les eaux. Dans ce chaos, des écoles et centres de santé ont été détruits.
D’après Kiki Kapenda Kifara maire adjoint de la commune d’Uvira, on dénombre 40 morts dont 30 à Uvira et 10 dans les plaines de Ruzizi.
Plusieurs maisons sont donc complètement détruites, les femmes et les enfants dorment à la belle étoile, attendant une assistance hypothétique.
Chantal Mveng
