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REMANIEMENT MINISTÉRIEL AU BURKINA FASO : 4 NOUVELLES FEMMES NOMMÉES ET 2 AUTRES REMPLACÉES

Elles sont désormais 9 au total sur les 33 membres du gouvernement que compte le Burkina Faso.

Un léger bond en avant étant donné que le gouvernement précédent ne comptait que 7 femmes.

Claudine Lougué et Maminata Ouattara  respectivement  ministre de la santé et  ministre des droits humains et de la  protection civile, ne feront pas partie du nouveau gouvernement  de Christophe Marie Joseph Dabiré, premier ministre burkinabé.

La nouvelle équipe gouvernementale qui doit mettre à exécution le programme du président de Roch Marc Christian Kaboré  réélu,  est connue depuis ce dimanche 10 janvier 2021.

Louise Ane Go dirigée  vers  l’artisanat, Foniyama Elise Ilboudo  à la culture, Victoria Ouédraogo Kibora garde des sceaux et Maminata Traoré  à l’innovation sont les nouvelles figures féminines.  Elles vont ainsi retrouver Hélène Ilboudo, Hadja Fatimata Sanon, Madiara Sagnon, Clémence Yaka et Pauline Zouré au conseil des ministres  pour former un effectif  de 9 femmes.

Malgré cette légère augmentation, la représentativité féminine reste très minime dans le  gouvernement burkinabé. Une situation regrettable selon Yeli Monique Kam, femme politique. « Notre regret… C’est toujours l’absence de volonté politique pour faire progresser la représentativité des femmes (seulement 9/33), et des jeunes », a réagit l’ancienne  et seule femme candidate à la dernière élection au Burkina. En revanche, elle a tenu à féliciter  le nouveau  gouvernement  mis en place ce dimanche. « Suite au décret de nomination, nous adressons nos chaleureuses félicitations au nouveau gouvernement de 33 ministres. Nous leur souhaitons de réussir avec efficacité et résultats les nombreux chantiers de la réconciliation, la paix, l’éducation, des emplois, de l’apurement du passif foncier et la relance économique », peut lire sur la page de celle qui se fait appelé la  Yennenga  de l’éducation.

Faut-il le dire, les femmes sont peu représentées dans la branche exécutive du pouvoir dans ce pays comme dans plusieurs autres à travers le monde. Une situation liée aux multiples obstacles socioculturels, économiques et matériels qui entravent la pleine participation des femmes à la vie politique.

Rachèle KANOU

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