Ambiance a deux vitesses dans les établissements scolaires du secondaire, au lycée bilingue de Deido et lycée du Génie à Douala, la politique de relance des cours est différente.
L’heure du sommeil est terminée, il est de bon ton pour les élèves de regagner les salles de classe. Enseignants, parents et enfants se lancent dans la course vers la réussite pour le compte de cette année 2024-2025 mais seulement, chaque établissement met en place des mesures convenant à son contexte pour un déroulement effectif des cours. C’est le cas des lycées bilingues de Deido et du Génie militaire.
Dame pluie n’a pas manqué au rendez-vous du 09 septembre 2024. Lorsque nous arrivons au lycée bilingue de Deido, nous observons des parents qui accompagnent leurs enfants en leur prodiguant des conseils avant qu’ils ne regagnent les salles de classe. L’accès à l’établissement est strictement interdit aux parents ce qui dérange plusieurs et les poussent à manifester leur mécontentement. Abandonnés à eux-mêmes sous la pluie, les parents se plaignent d’être laisés sans aucun renseignement. Aussi, les élèves ne sont pas gênés de l’atmosphère dans laquelle ils commencent la rentrée scolaire.
« Nous sommes habitués aux pluies, ce n’est pas nouveau on va seulement gérer comme ça »,
s’exprime un élève.
Nouvel uniforme scolaire, tennis et chaussettes blanches, cheveux coiffés sont les prescriptions des élèves du lycée bilingue de Deido. En 08 ans l’établissement subi un changement d’uniforme deux fois. Les portes de l’établissement sont fermées à tous ceux qui n’ont pas pu se conformer à la règle , et qui n’ont pas respecté le modèle communiqué. C’est le cas de la maman d’un enfant de 6ème.
« Non ils exagèrent, le premier jour… le premier jour .. Pourquoi ils ne laissent pas l’enfant entrer ? Ça c’est le premier jour. Ils fustrent l’enfant. J’ai appelé le tailleur hier fatigué il ne m’a pas répondu, ça c’est même quoi ça »
s’offusque la dame.
Par contre au lycée du génie dans l’arrondissement de Douala 3ème, l’atmosphère est totalement différente, l’accès à l’établissement n’est restreint à personne, les parents ont accès aux salles de classe ce qui leur donne la possibilité d’installer leurs enfants à la place qu’ils souhaitent pour eux. L’uniforme scolaire demeure le même, il n’y a aucune exigence de couleur de chaussure,les élèves sont habitués à l’ancien système. Seulement, l’obligation de paiement des liste des admis au BEPC à hauteur de 500f pour les inscriptions d’élèves en classe de seconde met en gêne plusieurs parents qui espéraient que ce soit gratuit.
S’agissant du matricule unique, plusieurs ignorent encore le processus instauré par le ministère des enseignements secondaires. La plupart affirme n’avoir pas encore inscrit les enfants. Le matricule unique est un identifiant qui permet de reconnaître tous les élèves du secondaire et du privée. Son but est de faciliter le suivi durant tout le cursus scolaire. Il contient les informations de plusieurs catégories notamment : les informations personnelles, la discipline, la scolarisation, les parents et la santé. Jusqu’ici, sa mise en place suscite des inquiétudes chez les chefs d’établissements scolaires qui affirment ne pas tous savoir comment s’y prendre.
« Je pense que la nouvelle initiative par rapport aux inscriptions est bonne car les parents sont très souvent arnaqués dans les établissements, nous payons très souvent des frais pour lesquels nous ne connaissons pas l’utilité, certainement ce nouvel élan stoppera les fraudes et intentionnés malveillants »,
s’exprime un parent d’élève.
La rentrée est effective, les consignes des établissements scolaires sont differentes, chaque parent espère avoir en retour de bons résultats.
Womsiepon Christagit (Stagiaire)