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RÉSURGENCE DU CHOLÉRA : 10 CAS DE CONTAMINATION ET UN MORT ENREGISTRÉ À DOUALA

Le problème de manque d’eau potable reste à l’origine de la résurgence du Choléra.

Alors que l’on célèbre ce 22 mars la journée mondiale de l’eau, plusieurs quartiers de la ville de Douala  demeurent  confrontés au problème d’approvisionnement en eau potable. Un problème qui risque d’aggraver la situation du choléra dans la capitale économique. Le retour des pluies et la stagnation des flaques dans les quartiers précaires ne sont pas en reste.

Selon James Lontsi, point focal surveillance épidémiologique  dans la région  du littoral , les quartiers comme Bépanda, Deido, New Bell, Youpwé  ou encore  Manoka ,  en plus du manque d’eau potable ont  un niveau de vie favorable à la propagation du choléra.

«Les riverains  ont aménagé les habitations un peu surélevées par rapport au sol. Ils n’ont véritablement pas de toilette pour évacuer les selles et les déchets. Quand les pluies arrivent que ce soit à Manoka avec la marée qui remonte, c’est comme ça, les eaux contaminent les aliments  avec les selles qui n’ont pas pu être évacuées  à travers les canalisations.  On peut donc avoir la résurgence du choléra dans ces zones précaires où on a déjà pas accès à l’eau potable et où les collectes des déchets ne sont pas idoines», souligne James Lontsi.

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Les hôpitaux de Banguè à Douala 5ème, New bell, et Manoka sont les districts touchés par le choléra. Les autorités prévoient une nouvelle campagne de vaccination qui va démarrer le 25 mars prochains. Selon elles, 366 mille personnes âgées d’au moins un an sont ciblées dans le cadre de cette  deuxième campagne de vaccination contre le choléra,  dont la première s’était tenue en Août 2020.

Une campagne qui s’est déroulée non sans difficulté à cause de la réticence des populations face au vaccin dans un contexte miné par le coronavirus et la peur de se faire vacciner. Les populations craignaient de recevoir un vaccin anti-covid sans s’en rendre compte.

Les autorités sanitaires  veulent lancer la deuxième campagne de vaccination en comptant sur la coopération des populations.  Elles disent avoir multiplié les moyens de communication et de sensibilisation pour mobiliser les populations.

Rachèle KANOU

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