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SÉISME EN TURQUIE : UNE FILLETTE DE 4 ANS EXTIRPÉE DES DÉCOMBRES 4 JOURS APRES LA CATASTROPHE

Les miracles continuent de se produire,  redonnant un peu d’espoir aux turcs.

Quelques heures plus tôt, c’est une fillette de 3 ans ayant  passé 65h sous les décombres d’un immeuble qui a été sauvée, mais avant on a assisté  au sauvetage d’une adolescente de 14 ans ensevelie pendant près de 3 jours et une autre de 16 ans restée pendant plus d’une demie journée sous les gravats de la maison. Ce 3 novembre, les secouristes ont sauvé la vie d’Ayda Gezgin âgée de  4 ans, dans le district de Bayrakli à l’Ouest de la Turquie.

«Nous avons assisté à un miracle de la 91ème heure. Les secouristes ont extirpé Ayda, âgée de quatre ans, en vie», a déclaré le maire, Tunc Soyer sur Twitter. Cette acte de bravoure a mérité l’acclamation des populations  du district de Bayrakli, durement frappées par le tremblement du 30 octobre dernier.

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L’un des membres de  l’équipe qui a sauvé Ayda, fait savoir que la petite a eu la vie sauve grâce à un lave-vaisselle. L’enfant «était dans un triangle de vie, elle a agité la main, j’ai entendu un premier son»,  a raconté le secouriste.  La mère  de la petite quant à elle  serait encore sous les décombres. Ayda a été  transportée en ambulance sous escorte policière, aux  urgences du CHU d’Ege.

Les autorités ont par ailleurs arrêté neuf entrepreneurs dans le cadre d’une enquête en lien avec le tremblement de terre portant sur la construction à Izmir d’immeubles qui ne répondraient pas aux normes anti-sismiques en vigueur en Turquie.

D’après le bilan de la catastrophe  évoqué ce 3 novembre par  l’autorité gouvernementale turque, des situations de catastrophe (Afad),  ce séisme a déjà fait 100 morts, 994 personnes blessées  à Izmir, soit 147  internées  à l’hôpital. Plus de 3 500 tentes et 13 000 lits sont utilisés pour des abris temporaires en Turquie, où les efforts de secours ont attiré près de 8 000 personnes.

Les secouristes continuent de passer au peigne fin les  bâtiments de la commune de Bayrakli, sous lesquels des victimes pourraient être encore englouties.

Rachèle Kanou

 

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