C’est ce qu’ont décrié les intervenantes à l’atelier d’échanges sur la participation des femmes camerounaises au processus du dialogue national.

Durant les travaux, le taux de présence féminine dans les bureaux des commissions a été remis en question, mais, les différentes participantes ont salué l’implication de leurs congénères dans les différentes commissions. Les femmes des plateformes locales ou à celles de la diaspora ont donc valablement représenté la gent féminine.

Il y a lieu de rappeler également que les femmes paient le plus lourd tribut des conflits. Qu’il s’agisse des exactions de Boko Haram ou des assassinats horribles comme cela a été le cas pour Florence Ayafor cruellement violée, traînée à même le sol et assassinée dans le Nord-Ouest. Le comble du supplice étant la vidéo de son calvaire diffusée sur les réseaux sociaux.

La gent féminine a une place importante dans le processus de résolution des crises qui minent le Cameroun, a rappelé Sylvie Ndongmo la présidente de Women’s International League for Peace and Freedom (WILPF) Cameroon.
Pour elle, « on ne peut parler de paix sans les femmes », raison pour laquelle il était indispensable de proposer un mémorandum sur « La voix des femmes dans le dialogue » afin de faire entendre les opinions féminines. Les fruits auront donc tenu la promesse des fleurs lors de la grande palabre nationale.

L’atelier d’échanges sur la participation des femmes camerounaises au processus du dialogue national était organisé par WILPF Cameroon et la plateforme de consultation des femmes camerounaises en vue du dialogue national.

Chantal Mveng