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UNE ETUDIANTE GABONAISE VIOLEE ET TUEE EN TURQUIE : LA SECURITE DES AFRICAINES EST-T-ELLE MENACEE DANS CE PAYS ?

Le corps de Jeannah Danys, 17ans gisait dans des herbes en bordure d’une rivière située à Karabük, un élément audio en circulation sur la toile indique que l’adolescente était victime de racisme.

Le drame qui créé la consternation depuis le weekend dernier au sein de la communauté africaine installée en Turquie est cette découverte Macabre.

La police a été alertée par un conducteur de train qui aurait remarqué le corps de la jeune fille durant son trajet. C’était en bordure du côté isolé d’une rivière située à dans la ville de Karabük. Une fois sur le lieu indiqué, la police a fait le constat du meurtre et a évacué la jeune fille à la morgue. Le rapport des premières analyses réalisées sur sa dépouille est clair. Elle a été sexuellement agressée puis tuée. Par qui ? Nous ne le savons pas encore. Pourquoi ? Les hypothèses ne sont pas exclues. La perversité raciste, la négrophobie, ajoutée à la cruauté sans vergogne qui caractérise certains peuples justifieraient une telle atrocité

La pauvre demoiselle, Jeannah Danys Dinabongho Ibouanga, âgée de 17 ans, était installée en Turquie depuis peu dans le cadre de ses études universitaires. Elle était inscrite à l’Université de Makina au département du génie civil. La tristesse qui inonde à présent le cœur de sa famille au Gabon est inimaginable. L’indignation est manifestée par de nombreux internautes qui réclament justice pour Jeannah et exigent que la police fasse son travail afin que ce crime atroce ne reste pas impuni. Sur la toile une note vocale fait état du danger que courait cette jeune fille, qui demandait à changer de lieu de résidence.

«Je ne peux plus supporter maman, il faut m’enlever de Karabük … donne-moi seulement le top … toi ma mère, vous mes parents vous voyez comment on me traite ici là, il n’y a pas question de supporter maman … si tu me trouves morte ici ce sont les tueurs … le prof a dit qu’il ne peut pas m’aider maman, je suis noire, j’ai la peau noire … »,

s’adressait-elle à sa mère il y a quelques temps, sous un ton effrayé et éploré.

Doit-on craindre pour la vie des Africaines installées en Turquie ?

Est également consternée la communauté gabonaise en Turquie. Les autres Africains ne sont pas reste, car le Gabon n’est pas le seul pays africain éprouvé en Turquie depuis le début de cette année. Il y a trois mois de cela, c’est une sénégalaise qui était victime d’un viol collectif à Istanbul. Même si elle avait survécu aux coups, les séquelles de la violence sont considérables.

Deux crimes odieux sur des Africaines en l’espace trois mois dans le même pays. Les femmes africaines installées en Turquie devraient elle craindre pour leur sécurité et particulièrement les étudiantes? C’est une question qui devrait préoccuper les gouvernements des pays africains afin qu’ils déploient des mécanismes pour prévenir des attaques contre leurs compatriotes et agir en conséquence.

Chanelle NDENGBE 

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