Le voisinage ayant découvert l’horrible situation s’inquiète du fait que le père de la fillette refuse de poursuivre le coupable présumé.
Les batailles contre les violences sexuelles chez les mineures en particulier semblent vouloir s’éterniser dans la société camerounaise. La découverte de la nouvelle victime âgée de six ans seulement est un autre drame qui déchire les cœurs.
L’enfant constamment violée sous le silence de son père
Le terrain des faits horribles est le quartier Pk 11, situé dans l’arrondissement de Douala 3e, dans la capitale économique du pays. La jeune enfant y vit un traumatisme permanent causé par les agressions sexuelles perpétrées par un vieil homme de 70 ans qui serait voisin de chez elle.
La nouvelle est confirmée lorsque la victime a répondu au soupçon après ce qui s’apparente au dernier forfait du septuagénaire. Un voisin bien informé rapporte une partie des confidences de l’enfant au micro d’Equinoxe-Radio. Aussi selon l’atrocité qu’on y apprend « le monsieur a fait voir à la petite des contenus pornographiques et a ensuite ouvert sa bouche pour y introduire son organe génital».
Les voisins de la petite témoignent d’une même voix de la permanence des agressions sexuelles, car selon eux, la fillette manifeste des signes qui y sont relatifs depuis plusieurs jours déjà.
En effet, ces violences sexuelles sont des actes que plusieurs personnes attentives peuvent reconnaitre chez un enfant victime. En 2016, Geneviève Parent, sexologue et psychothérapeute énumérait quelques-uns des signes détecteurs chez un enfant qui se fait abuser sexuellement. «L’enfant touche ses parties génitales si souvent qu’il néglige ses autres activités ; il continue de toucher ses organes génitaux en public même si on lui a répété à maintes reprises d’arrêter ». Ces signes visuels seraient ceux qui ont alerté le voisinage de la pauvre enfant sur ce qu’elle endurait.
Le plus surprenant, qui ne manque pas de choquer plus d’un, est que le père de la victime mis au courant des faits ne se prononce pas et refuse de porter plainte contre le vieillard pervers. L’entourage a cependant trouvé une explication à cet acte inattendu, le papa serait complice du coupable présumé et abuserait lui aussi sexuellement sa propre fille. Cette hypothèse des voisins est due au fait qu’ils ont coutume de ce genre de faits graves dans le quartier.
Un quartier récurrent de viols sur mineures par les personnes âgées
Dans cette zone, les habitants paniquent pour la sécurité de leurs enfants. Car depuis quelques années de nombreux cas de violences s’y observent, les bourreaux étant majoritairement les individus du troisième âge. Ainsi enfants et adolescents continuent de payer le lourd tribut de la cruauté des hommes pervers, dénués de scrupule. Les possibles remédiations demeurent dans le dialogue avec les enfants ainsi que leur suivi, la dénonciation par les victimes et la condamnation radicale des bourreaux afin de servir de d’illustration.
Chanelle NDENGBE