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VIH-SIDA AU CAMEROUN : LA SITUATION GENERALE S’EST DEGRADEE AVEC LE CORONAVIRUS

le taux de prévalence   a explosé en 2020 et surtout en milieu jeune.

Entre janvier et juin de cette année,  marquée par la pandémie du coronavirus, le Cameroun a enregistré 37 335 nouvelles infections au VIH soit un taux de prévalence de 3.1%. Les chiffres proviennent du comité national de lutte contre le VIH-SIDA.

D’après les autorités sanitaires, les malades ont déserté les hôpitaux fuyant les ravages de la covid 19. Il y a  également eu rupture des antirétroviraux en raison de la fermeture des frontières et  l’incapacité des fournisseurs à produire  un stock important de médicaments.

En dehors des causes d’explosion liées au coronavirus, on note également la négligence des personnes séropositives  dans le processus de traitement et  l’abandon des mesures de prévention contre cette maladie.  Dans le milieu  jeune qui  reste la couche vulnérable, on note la non prise de conscience.

Les spécialistes de la santé  appellent les autorités en charge,  de multiplier les campagnes de dépistage et de mettre sous traitement des personnes infectées.

Ce  1er décembre 2020,  le Cameroun se joint à la communauté internationale pour  lutter contre le VIH-SIDA,  sous le thème «solidarité mondiale et responsabilité partagée».

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Les chiffres de 2018

67,35 % des personnes vivant avec le VIH sont des femmes.

Le taux de diagnostic précoce chez les nouveaux-nés  testés avant leur huitième semaine, atteint 61 % selon les chiffes de 2018.

D’après ces chiffres de ONUSIDA, les nouvelles infections parmi les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans représentent au moins le double de ce que l’on comptabilise chez leurs équivalents masculins. Soit 5 400 nouvelles contaminations chez les jeunes femmes contre 2 000 chez les jeunes hommes.

Dans le cadre du traitement,  la gent féminine s’attelle le plus  à recevoir le traitement contrairement aux hommes, avec un taux respectivement de 59% contre  47%.

80 % des femmes enceintes vivant avec le VIH avaient accès à des antirétroviraux afin d’empêcher la transmission du virus à leur enfant, toute chose ayant contribué à épargner  4 200 nouvelles infections parmi les nourrissons.

Rachèle KANOU

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