Deux hommes sont décédés un autre grièvement blessé par leurs compagnes dans les régions du Centre, du Sud-Ouest et de l’Ouest.
Les premiers jours de l’année 2024 ont été sanglants au sein de trois couples vivant au Cameroun. A Yaoundé, Limbe et Bachingou précisément, ces femmes se sont transformées en bourreaux de leurs compagnons sous un coup de colère.
C’est Brigitte Nzié Nama qui a ouvert le bal des crimes conjugaux de l’année dans le pays. Le mardi 02 janvier, la jeune femme de 28 ans a planté un couteau dans l’abdomen de son compagnon Gislain Tchiaké, 37 ans, au quartier Mendong où ils vivaient dans la ville de Yaoundé. Ceci s’est produit à la suite d’une dispute que les conjoints ont eu devant leurs amis et voisins avec lesquels ils prenaient un pot dans le cadre des festivités du nouvel an d’après ce que nous apprend Equinoxe TV. Dame Brigitte Nama Nzié aurait invité son homme à retourner à la maison, mais ce dernier souhaitait continuer de s’amuser avec les voisins. C’est alors que la dispute a éclaté entre les deux, la dame furieuse s’est précipitée dans leur domicile situé non loin du lieu où ils prenaient un pot. Gislain qui l’avait suivie entre temps, l’a croisée tenant un couteau dans la main dans le couloir de l’immeuble qu’ils habitaient et c’est là qu’il a été poignardé. Brigitte a ainsi mis fin aux jours de l’homme avec qui elle a partagé sa vie pendant plusieurs années. Elle a été aussitôt interpelée, mais évoque un accident, ce qui n’a pas empêché qu’elle soit déférée le jeudi 4 janvier à la prison centrale de Yaoundé en attente de son procès. L’émoi suscité par la tragédie n’a pas encore baissé d’un iota que s’est produit un autre drame similaire.
A Limbe, dans la région du Sud-Ouest, un couple de jeunes gens résidant au lieu-dit Antenne Nextell aurait eu une forte dispute le 3 janvier dernier. L’homme, connu dans le quartier comme un moto-taximan accusait sa compagne d’infidélité et au cours de la dispute, le conducteur de moto-taxi a détruit la carte Sim de sa compagne en lui interdisant de recevoir des appels compromettant dans leur maison. Furieuse, la jeune femme de la vingtaine est allée chercher un couteau à la vue duquel son compagnon a pris la poudre d’escampette. Il est retourné quelques heures plus tard à son domicile pensant que la colère de sa concubine est passée, mais il a été poignardé par cette dernière. Si l’intervention des secours n’avait pas eu lieu, il serait mort. Sa compagne a été interpellée par les forces de l’ordre de la localité tout comme cette autre femme soupçonnée d’avoir étouffé son conjoint.
Cet autre cas a été enregistre à Bachingou dans la région de l’ouest. La mise en cause est accusée d’étouffement de son époux dans son sommeil, le couple aurait eu une dispute suite à la vente d’un terrain dont l’homme n’a voulu partager l’argent avec elle. L’affaire a été révélée le 09 janvier.
Ces situations mettent en lumière, les violences dont certains hommes sont victimes dans les foyers, en même temps qu’il met l’accent sur les catastrophes irréparables des agissements sous la colère.
Chanelle NDENGBE