Considérer et promouvoir le Wedding planner en Afrique, en relevant ses atouts est capital selon Event Pro International, agence dédiée aux métiers de l’événementiel.
C’est la raison du Meet and Greet organisé à ce sujet afin de donner ses lettres de noblesse aux scénaristes des cérémonies de mariage. Les intervenantes n’étaient donc pas des moindres, notamment la formatrice dans le domaine Atsou Djamat-Dubois, dit coach Atsou et la Wedding and Event planner certifiée Mélanie Wabo. Les deux femmes ont édifié le public sur les réalités du métier notamment, ses particularités en Afrique, les difficultés qui y sont liées et les moyens de remédiation.
La tâche du Wedding Planner et la nécessité d’une formation
Il est responsable de l’organisation d’une célébration de mariage, ainsi que sa mise en œuvre. Il intervient aussi bien avant la prononciation des vœux que le jour de celle-ci. Avant le grand jour, il sélectionne les prestataires dans lesquels se rangent, le service traiteur, l’animation musicale, la décoration etc. Il établit l’évènement en tenant compte du budget et des attentes des mariés.
Le grand jour, il supervise les prestations, la sécurité et gère les imprévus liés à l’évènement. Comme il est souvent dit, le Wedding planner est le «Chef d’orchestre du mariage de ses clients ». C’est donc une tâche lourde et délicate qui lui revient, d’où la nécessité d’une formation. A cet effet, Mélanie Wabo qui est par ailleurs la fondatrice du salon du mariage au Cameroun a raconté son expérience. Une anecdote qui montre la place incontournable de la formation dans ce métier.
Dès son retour au Cameroun en 2012, elle ne s’est pas contentée de la formation dans l’industrie évènementielle de façon globale. Elle a ressenti le besoin d’un apprentissage spécifique sur l’organisation du mariage, ce moment capital de la vie qu’il ne faut rater pour rien au monde. Comme elle l’a dit : « je fais partie des personnes qui croient vraiment à la formation ». Cette formation a porté des fruits au point où elle est devenue la référence du métier et du service de qualité.
La particularité du métier en Afrique
Né aux Etats-Unis avant d’évoluer en France dans les années 2000, le métier de Wedding planner se propage progressivement au fil des années dans les pays d’Afrique notamment au Cameroun. Sur le continent, son arrivée récente se fait encore ressentir du fait de la légèreté avec laquelle beaucoup le considèrent. Pourtant l’Afrique est aussi bien partie que l’occident pour le développer sur son sol au regard des espaces touristiques et de sa riche culture.
C’est ce que fait comprendre la coach Atsou, également Wedding planner juge de 4 mariages pour une lune de miel Afrique. «On a de beaux paysages, mais surtout on a des cultures que le reste du monde n’a pas, que le reste du monde envie et qu’on doit franchement valoriser», déclare-t-elle.
Les Africains ont donc l’opportunité de se lancer dans l’aventure et exploiter les moyens naturels et culturels et réduire considérablement le chômage. Le manque de culture qu’ils ont de rechercher les services d’un professionnel pour ce genre d’évènement est un obstacle à l’éclosion du métier sur le continent et au Cameroun en particulier.
«Je pense qu’au Cameroun, il y a beaucoup de travail en ce sens. C’est juste une question d’éducation », a ajouté la coach. Par rapport à ce manque de culture, la formatrice propose donc l’éducation des populations à la connaissance profonde de ce métier et invite ces derniers à se former. «Eduquer les personnes qui veulent faire ce métier, c’est important de se faire encourager, de se former et d’apprendre réellement à exercer ce métier avec passion, qui pourra devenir votre carrière, un véritable business », a conseillé la spécialiste.
Ces conseils sont importants pour les aspirants au métier, car en plus de se faire un business comme l’a fait comprendre dame Atsou, ils devront gérer les difficultés liées au métier, évoquées par dame Wabo. Mais au finish, il a été conclu que l’Afrique est la terre sur laquelle se développera le métier de Wedding planner.
Chanelle NDENGBE
