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AFFAIRE DE LA JEUNE FEMME VIOLÉE À MAMBANDA : LES RÉVÉLATIONS TROUBLANTES DE SA SŒUR AÎNÉE

La jeune femme s’est rétablie et ignore ce qui lui est arrivé.

De son vrai prénom Jeanne-Dorice,  la jeune femme qui aurait été sexuellement  abusée, a repris conscience après  avoir passé 4 jours dans un état troublant à l’hôpital de district de Bonassama.

Interpellée par voie des réseaux sociaux, un membre de sa famille s’est présenté mais très remonté contre la jeune femme et refusant de la ramener à son domicile. «Je ne peux pas. Mon mari ne va d’ailleurs pas accepter», lance la sœur aînée de Dorice. Elle prétexte qu’en plus de sa charge familiale,  le comportement de sa cadette est inapproprié pour ses enfants.

«J’ai déjà 11 personnes à ma charge y compris ses deux enfants. Qu’elle rentre au village. Et moi, je ne peux pas l’accompagner parce qu’elle connait la route», argue-t-elle.  Un autre alibi, l’état de santé de sa jeune sœur. «Si elle n’était pas malade, je la reprenait. Mais  pour une personne, je ne peux pas tuer toute une famille», ajoute-t-elle.

Jeanne-Dorice souffrirait  d’une maladie contagieuse.

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Jeanne Dorice est rejetée pour son statut

«Je ne peux pas sacrifier la vie de toute une famille pour une personne». La jeune femme de 23 ans aurait  choisi de mener une vie de débauche depuis quelques années où elle aurait choppé une maladie contagieuse. Elle a fait  deux enfants avec des pères différents qu’elle a ensuite abandonnés à sa sœur aînée pour se lancer dans la rue. Elle boit, fume, passe ses nuits à la belle étoile, elle a une compagnie à craindre, nous relate sa sœur.

«Un jour, de retour de la réunion, je l’ai rencontrée dans un carrefour, elle était ivre. J’ai signé sur elle, qu’elle m’emmène où elle vit. Mais elle a crié sur moi «ô bandit». Heureusement quelqu’un m’a remarquée et a appelé mon mari, sinon on me lapidait», indique notre source.

Selon elle, à maintes reprises, on a retrouvé sa cadette dans un état similaire, nue, droguée et inconsciente. «On ne peut pas compter le nombre de fois où on l’a trouvée dans un tel état. J’avais même décidé que si on m’appelle encore pour une histoire la concernant, je ne me lève pas. Mais où  elle est là, qu’elle ne passe pas où je suis. Avec ce qu’elle a là», martèle notre source.

Jeanne-Dorice vit à Douala depuis qu’elle a 11 ans …

Contrairement  à  ses  déclarations  selon lesquelles, elle s’appellerait Elvire Sonfack  et originaire de Dschang dans la Menoua, cette jeune dame porte un tout autre nom, elle est de Bafang dans le Haut-Nkam région de l’Ouest.  Une identité différente de celle qu’elle a donné aux personnels de l’hôpital lors de sa première prise en charge.

Dorice a arrêté l’école en classe de 3ème car sa sœur n’avait plus les moyens pour la faire avancer. Cette dernière dit avoir  tenté en vain de l’amener à faire une formation. De la coiffure à la couture, la jeune femme à l’époque aurait  refusé  de s’y adonner à fond.

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A l’âge de 17 ans, elle décide de vivre en concubinage avec un homme avec lequel, elle fait un enfant.  «Elle est rentrée à la maison en plein midi le jour où elle abandonnait la couture. Je lui demande pourquoi elle rentre aussi tôt elle dit que l’argent que le père lui a donné le matin est petit. Je prends mes jetons je lui donne, et elle me crache au nez que ce n’est pas le problème d’argent mais qu’elle veut se marier. Elle n’avait que 17 ans».

Quelques mois après,  Dorice accouche par césarienne avec des complications. Son compagnon est dans  l’incapacité de payer les factures et sa grande sœur va s’endetter  pour les régler. Mais à peine sortie de l’hôpital où elle avait  passé près de 6 mois, elle s’est relancée dans la vie de débauche et est revenue avec une autre grossesse trois ans après. C‘est ainsi qu’elle met au monde son deuxième enfant et trois mois plus tard, elle l’abandonne et s’en va.

Sans domicile fixe, la sœur de Dorice ne la rencontrait  qu’au hasard et cela faisait près d’un an,  qu’elle était presqu’absente jusqu’à ce qu’elle apprenne qu’elle a été conduite à l’hôpital de Bonassama.

Notons que Dorice avait été retrouvée à Mambanda le 26 décembre abandonnée dans la rue toute nue avec des signe de viol et conduite à l’hôpital de Bonassama par la police. Dans un état d’inconscience, sa famille recherchée est arrivée dans ce centre hospitalier le 29 au soir. Ne voulant plus d’elle à cause de son comportement,  c’est après de nombreuses supplications, que sa sœur  accepte en cette fin de soirée, de la réadmettre  chez elle.

Rachèle KANOU

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