Les filles sont plus nombreuses à avoir été définitivement exclues du lycée bilingue de Kribi, suite au conseil de discipline spécial.
Il s’est tenu le 03 mars 2021, avec au centre des préoccupations une vidéo contraire aux bonnes mœurs, impliquant 20 élèves sur les 22 que compte la classe de terminale incriminée.
Selon les informations rendues publiques ce samedi 06 mars, 12 filles et 2 garçons sont définitivement exclus du lycée bilingue de Kribi. Même s’il a été déclaré que ces élèves bénéficieront d’un encadrement à distance, il reste tout de même à observer qu’un nombre important de filles est reconnu coupable.
Selon Nouhou Bello, le préfet de l’océan, ces élèves écopent des peines les plus lourdes, pour avoir été accusés du tournage d’une sextape devenue virale sur les réseaux sociaux le 1er mars dernier.
Dans la vidéo dont il est question, se manifestent des scènes immorales, entre mains baladeuses sur les parties intimes, danses sensuelles, et autres actes libidineux, on y a droit à un cocktail explosif auquel s’ajoute une photo de deux élèves garçons en train de consommer des stupéfiants.
Après l’exclusion de ces élèves, s’est tenue une Assemblée Générale extraordinaire dans le but de recadrer le fonctionnement du lycée bilingue de Kribi. Ainsi, chaque personnel de la communauté éducative devra faire preuve de professionnalisme, dispenser les cours certes, mais aussi veiller à un suivi psychosocial des apprenants.
Cette surveillance recommandée va également à l’endroit des parents qui sont appelés à veiller au grain en prévision des actes de dépravation des mœurs de plus en plus observés chez les jeunes scolarisés. Ainsi par exemple, les familles devront exercer la fouille systématique mais discrète des sacs de leurs progénitures, afin de déceler des objets qui ne rentrent pas dans le cadre éducatif.
Il est tout de même important de souligner que le ratio élèves / enseignants n’est pas au beau fixe au lycée bilingue de Kribi. L’établissement compte un effectif de 5000 élèves et très peu d’enseignants. Selon des sources, les surveillants et autres encadreurs administratifs totalisent plus d’une centaine d’heures de cours par semaine. Leur emploi du temps est donc segmenté entre la surveillance proprement dite et l’engagement pédagogique, ce qui peut rendre difficile le processus prescrit par le préfet de l’océan. Il y a quelques temps, des élèves impliqués dans une histoire de porte-monnaie magique avaient également été exclus dudit Lycée.
Larissa Mboumbouo