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ANNULATION DE LA PARADE DU 8 MARS: EDITH KAH WALLA TAXE LA DÉCISION GOUVERNEMENTALE D’INCOHERENTE

La femme politique fustige les gouvernants qui interdisent le défilé du 8 mars et admettent d’autres manifestations qui pourraient réunir la foule.

Les snacks bars sont ouverts, les spectacles organisés, dans des lieux qui occasionnent une forte concentration des populations.

« On aura pas de parade, la raison qui est donnée, c’est le covid. Encore pour une fois, soyez cohérent. Il ne faut pas qu’on ne fasse pas de parade, entre temps il y a les concerts »,  décrie Edith Kah Walla.

La femme politique était l’invitée de l’émission l’arène sur les antennes de Canal 2 international, ce 7 mars 2021.

La présidente du Cameroon people’s party, CPP, n’est pas allée de mains mortes pour taxer le gouvernement d’incohérent, de propos contradictoires et  remettre en question la gestion de la communication autour du Coronavirus.

« Lorsque la crtv a annoncé les mesures du premier ministre en disant pas plus de 50 personnes, toute suite après, elle a annoncé un concert de MTN. On a cette contradiction, cette mauvaise gestion de la communication », dit-elle.

Edith Kah Walla compte prendre son vaccin contre la covid-19

Pour la femme politique, il n’est pas question de refuser le vaccin sous la base des effets secondaires. Le seul problème qui rend sceptiques les populations c’est la mauvaise information sur le fameux vaccin.

« Je vais me vacciner. J’ai pris la peine d’étudier. Il y a 5 ou 6 vaccins sur le marché au niveau international. Tous les tests montrent qu’il y a des effets secondaires comme pour tout autre médicament mais pas de nature à ne pas prendre ce vaccin », affirme Edith Kah Walla.

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Elle célèbre le 8 mars habillée de vêtements noirs

La crise anglophone perdure, ainsi que les exactions  de Boko Haram dans l’extrême Nord du Cameroun, les femmes et les enfants en payent le lourd tribut. Le port du noir  en ce jour reste d’actualité. « La première chose qu’on demande avec le port du noir c’est la solidarité. La 2ème c’est la revendication de la fin de la guerre ».  Même si après 3ans d’existence de ce mouvement on n’a pas eu de résultat palpable, Edith Kah Walla, dit se réjouir du nombre de femmes qui continuent de la suivre dans ces revendications. Pour elle c’est une manière de prendre la parole, d’agir sans violence et sans confrontation.

Elle dit avoir tenté, en tant que femme politique de dire non aux groupes armés, mais elle a été incomprise.  En retour sa tête a été mise à prix.

Kah Walla présente sur le plateau de l’arène était de noir vêtue, symbole de solidarité et de revendications pour les victimes des conflits au Cameroun.

Rachèle KANOU

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