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AFFAIRE MALICKA CONTRE MARTIN CAMUS ET ETEKI: LE CONSEIL DE LA VICTIME DÉNONCE DES IRRÉGULARITÉS À LA SUITE DE LA DÉCISION DE MISE EN DÉLIBÉRÉ

Le conseil de Malicka Bayemi relève des manquements liés à la précédente audience devant la cour d’appel du littoral, au cours de laquelle l’affaire a été mise en délibéré.

Le collectif d’avocats conduit par maître Dominique Fousse affirme que leur cliente, Malicka Bayemi n’a jamais été notifiée «ni de l’appel encore moins de la date», de l’audience qui s’est tenue le 19 octobre dernier devant la cour d’appel du littoral. Audience au cours de laquelle le juge a décidé de la mise en délibéré de cette affaire pour la demande de liberté provisoire introduite par les avocats de Martin Camus Mimb et Wilfrid Eteki.

«Malicka BAYEMI n’a jamais été notifiée ni de l’appel, encore moins de la date d’audience objet de votre compte rendu. Partie au procès et concernée par l’une des deux exceptions rejetées par le jugement avant dire droit du Tribunal de première Instance (TPI) de Douala Bonanjo, objet de l’appel, Malicka BAYEMI et notre collectif, son conseil, auraient dû être notifiés et entendus au cours de ladite audience»,

informe le conseil via une note de mise au point adressée à notre rédaction.

En effet, cette notification  intervient après la publication de l’un de nos articles sur l’affaire Malicka contre Martin Camus Mimb et Wilfrid Eteki, concernant la demande de mise en liberté des deux prévenus, accusés de publication obscène, diffamation, fausses nouvelles, proxénétisme entre autres.

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La prochaine audience a lieu le 16 novembre 

Selon le conseil, la prochaine audience à la cour d’appel du littoral a lieu le 16 Novembre. Une audience qui interviendra après celle programmée par le tribunal de première instance de Douala-Bonanjo sur «la jonction des procédures» demandée par les avocats de Malicka.

«Elle interviendra après celle du TPI de Douala Bonanjo, au cours de laquelle une décision pourrait intervenir sur notre demande d’une jonction des procédures de la citation directe et du flagrant délit. Ou sur un nouveau renvoi, du fait de cet appel, de l’affaire jusqu’à l’issue de la procédure en appel»,

nous informe la note.

Les garants pour la mise en liberté provisoire des prévenus n’étaient pas fiables

Lors de cette audience devant la cour d’appel du littoral, le ministère public qui poursuit Martin Camus et Wilfrid Eteki pour «publication obscène», a requis le rejet des deux demandes de mise en liberté car pour lui «les garants n’étaient pas fiables».

Le collectif d’avocats de Universal Lawyers and Human Right defence chargé de la défense de Malicka soutient cela en rajoutant le contenu de  l’extrait du plumitif à leur disposition.

«Un seul garant sur les 4 proposés par les conseils de MM. MIMB et ETEKI, a été présenté. Ledit garant, conducteur de moto-taxi choisi en pleine salle d’audience par les conseils de ces derniers, n’avait pas de domicile connu du tribunal et ne répondait donc pas aux critères de représentation prévus par la loi. Les autres garants produits avaient des Cartes Nationales d’Identité non conformes aux dispositions impératives du code».

Les deux audiences auront lieu  les 10 et 16 novembre prochain. Respectivement pour la demande de jonction des procédures  au TPI de douala-Bonanjo et la demande de mise en liberté des prévenus devant la cour d’appel du littoral.

Rachèle KANOU

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