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AFFAIRE ERICA MOULIOM : TENOR AU TRIBUNAL AVEC EUNICE ZUNON NE PORTAIT PLUS DE PLÂTRE

Ténor , présent  au tribunal n’avait plus de plâtre sur le bras.

Le bras malade, objet de la libération provisoire de l’artiste de musique urbaine semble mieux se porter.

L’homme est arrivé au tribunal vêtu d’un tee-shirt de couleur rouge, des cheveux bien coiffés et physiquement bien portant. On aurait dit qu’il a profité des quelques semaines de sa liberté pour se rétablir. Il s’est débarrassé de son plâtre. Arrivé quelques heures avant l’audience le concernant, il a fait des tours à l’extérieur de la salle avant de prendre place sur un banc derrière les prévenus de la prison centrale de Douala – New Bell.

En bonne compagnie, la comédienne ivoirienne Eunice Zunon, les garants de sa liberté provisoire, ses amis et les membres de sa famille sont venus le soutenir. Pour son avocat, il a encore quelques difficultés à se faire usage de cette main qui serait encore malade.

«Je remercie le juge qui a tenu compte de l’urgence médicale. Il bouge difficilement les doigts. Et pour le moment, on attend que le président de la cour d’appel statue sur la récusation»

laisse entendre Me Nyemb, avocat de Tenor.

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Le papa de tenor et son conseil Me Nyemb

L’artiste comparaissait libre pour la première fois à l’audience qui s’est tenue ce 25 Octobre devant le tribunal de première instance de Douala -Bonanjo. Il a été libéré le 27 septembre 2021 afin de lui permettre de soigner son bras, d’après les éléments qui avaient été retenus.

Une fois de plus, dans l’attente de la décision de la cour d’appel sur la requête de récusation introduite par les ayants-droits de la défunte Erica Mouliom, l’affaire a été renvoyée au 22 novembre prochain. Le président de la cour d’appel saisi pour récusation du juge suspecté de partialité, n’a pas encore statué. C’est donc ce motif qui bloque l’avancée de ce procès.

«Tant que la décision n’est pas intervenue, on est un peu bloqué à ce niveau. La loi demande qu’on attende, ça peut prendre trois ans. Ils avaient fait exprès. Sachant que comme il était en détention, si on récusait le juge, ça pouvait impacter sa carrière, ils pensaient que les choses allaient rester en l’état pour qu’ils maintiennent mon client captif»

estime le conseil de l’artiste.

Du côté de la famille d’Erica Mouliom, on continue de crier à l’injustice. Le papa de la défunte pense que la procédure a été biaisée depuis le départ et qu’une machine est mise en oeuvre pour protéger l’artiste Tenor. D’ailleurs jusqu’ici, aucun message n’a été adressé aux proches de la défunte étudiante de 19 ans pour signifier sa désolation, nous disent les membres du collectif de soutien à la famille d’Erica.

La prochaine audience a lieu le 22 Novembre prochain. L’affaire reste pendante devant le tribunal de première instance de Douala-Bonanjo.

Rachèle KANOU

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