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AFFAIRE SIDIKI DIABATE : UNE MARCHE BLANCHE ORGANISÉE À BAMAKO POUR DÉNONCER LES VIOLENCES BASÉES SUR LE GENRE

Pancartes dans la main, place de l’indépendance à Bamako, elles ont tenu à communiquer des messages forts.

Il s’agissait surtout de dénonciation. «La justice n’est pas négociable », «Victimes de VBG, on ne vous oublie pas», «Je suis une femme pas un objet», a-t-on pu lire au cours de cette marche silencieuse.

Les militantes féministes demandent qu’une loi spécifique sur les violences basées sur le genre soit votée au Mali. Une démarche qui a vu au-devant de la scène Me Tall Nadia Biouelé l’avocate de Mariam Sow, l’ex compagne de Sidiki Diabaté, celle-là même qui accuse l’artiste de violences et séquestration. La marche a connu son apothéose au centre Aoua Keita, la première députée d’Afrique occidentale française et éminente féministe malienne.

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Hormis la marche, la presse a abondamment relayé le soutien de Oumou Sangaré à Mariam Sow

Après un message de soutien à Sidiki Diabaté, l’icône de la musique malienne se ravise.

Dans un texte publié il y a trois jours, Oumou Sangaré écrit «Les violences faites aux femmes n’ont pas leur place chez nous et je ne cautionnerai en aucun cas de tels actes peu importe qui les commet».

Dans la suite de sa publication, elle indique que l’unique victime c’est Mamasita. «Je m’excuse auprès de toi pour les agissements dont tu as été victime, aucune femme ne doit être rabaissée de la sorte», tient-elle à préciser.

Oumou Sangaré a profité de la circonstance pour dire que sa sortie se base sur le statut de femme et de mère qu’elle est. «Sidiki est un fils pour moi, quand il agit bien je le félicite mais je n’accepterai pas qu’il ait un mauvais comportement envers qui que ce soit».

Elle termine ses propos en relevant que «le pouvoir et la notoriété n’excusent rien». Oumou Sangaré se rétracte ainsi, après avoir préalablement soutenu Sidiki Diabaté.

Depuis le jeudi 24 Septembre, Sidiki est sous mandat de dépôt à la maison centrale d’arrêt de Bamako. Il est poursuivi pour «coups et blessures volontaires, séquestration et violences corporelles».

Chantal MVENG

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