Au total 21 personnes ont été promues le 30 juin dernier au poste de secrétaire général, dont 6 femmes contre 15 hommes.
La parité homme-femme reste problématique pour les postes de responsabilité.
Il s’agit de la ministre plénipotentiaire Cécile Mballa Eyenga, la désormais ex directrice des Nations Unies et de la coopération décentralisée au ministère des Relations extérieures (Minrex), nommée secrétaire générale de ce département ministériel.
Grace Annih Bambot, maître de conférences à l’Université de Bamenda dans la région du Nord-Ouest, portée à la tête du secrétariat général du ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader)
La Professeure Brusil Miranda Martine Metou, agrégée des facultés de droit précédemment vice-recteur chargé de la recherche et de la coopération et des relations avec le monde des entreprises à l’Université de Dschang. Elle occupe désormais le poste de secrétaire générale au ministère du Commerce.
Feh Helen Kwanga a été promue au sécrétariat général du ministère de la justice. La magistrate occupait précédemment la fonction de directrice des Droits de l’homme et de la coopération internationale. Elle qui était par ailleurs depuis le 5 juillet 2018, présidente du conseil d’administration de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam).
Forchap Esandem Prudence Nkong quant à elle se chargera désormais de la coordination des activités administratives du ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle (Minefop).
Itoe Beryl Ikombe a été promue secrétaire générale du ministère des Affaires sociales (Minas).
Ce nombre de femmes nommées par le Président de la république, reste loin de parité homme – femme, même si certains saluent la montée qualitative et quantitative des femmes à des postes d’antan masculinisés.
Rachèle KANOU