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CYBERVIOLENCE : UNE ÉLÈVE DE 17 ANS MOQUÉE PAR SES CAMARADES À CAUSE DE SES PHOTOS NUES

L’ex copain de celle qu’on nomme Edwige s’est fait passer pour un homme blanc, afin d’obtenir les images de sa nudité.

L’affaire fait grand bruit  dans l’établissement scolaire secondaire où fréquente également le nommé Arnold. C’est le garçon qui a partagé les nudes d’Edwige. La jeune fille est devenue sujet de moquerie. La scène  se déroule à Bafoussam dans la région de l’Ouest.

En effet, cette dernière flirtait avec Arnold il y a quelque temps. Mais cette relation amoureuse a pris fin lorsque le jeune garçon a demandé à Edwige de lui envoyer des photos et vidéos nues d’elle. Elle a refusé de le faire, c’est ainsi qu’a pris fin leur idylle.

Pas du tout content, le garçon va donc tendre un piège à cette fille et elle va tomber. Il créé un faux compte whasapp et se fait passer pour un homme blanc. Il entre en contact avec la fille, lui propose une relation amoureuse sérieuse et elle accepte.

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Pour supposer entretenir la flamme de l’amour, il lui demande des nudes et la jeune fille ignorante de la réalité, va les lui envoyer. Elle est juste tombée dans le piège de son ex copain. Il va partager les images de la nudité d’Edwige avec ses amis et d’autres élèves de leur établissement scolaire. La nudité de la jeune fille exposée,  elle devient la risée de ses camarades de classe, rapporte Mimi Mefo Info.

Le phénomène de cyberharcèlement et de sextorsion en milieu scolaire s’accentue. Plusieurs victimes filles cèdent à certaines pratiques, de peur que leur nudité ne se retrouve sur la place publique. Entre camarades, ils se partagent des moments intimes, parfois filmés. Mais à la moindre mésentente, leurs copains menacent de divulguer sur les réseaux sociaux. Toute chose qui entraine des frustrations et même la déperdition scolaire. Certaines victimes vont même jusqu’à se donner la mort. Elles sont nombreuses ces filles qui se trouvent dans cette situation, en parlent peu à cause de l’intimidation de leur bourreau.

C’est dans ce sens qu’il est capital de sensibiliser les jeunes sur les danger de la cyberviolence.

Rachèle KANOU

 

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