Le journaliste sportif et patron de Radio Sport Info (RSI )n’est pas allé de main morte pour taxer son ami Wilfrid Eteki et Malicka de « menteurs ».
Accusé de faits de proxénétisme, publications obscènes, diffamation, fausses nouvelles entre autres, Martin Mimb Hiol nie tout en bloc au tribunal, contredisant ainsi les déclarations de son coaccusé et celles de la plaignante, Malicka Bayemi.
« Avez-vous entretenu des rapports sexuels avec mademoiselle Bayemi? » ,
questionne le procureur de la république.
« NON! je n’ai pas eu de rapport sexuel avec mademoiselle Bayemi. Ils disent des mensonges sur moi »,
déclare Martin.
Cette question est revenue une dizaine de fois lors de l’interrogatoire et le prévenu a maintenu sa réponse à la négative ainsi que pour d’autres faits qui lui sont reprochés.
L’histoire digne d’un film pornographique
« Je ne savais pas ce qu’ils venaient faire à mon bureau. Si oui! une visite de courtoisie »,
dit Martin.
Il était environ 13h30 ce fameux 16 juin 2021 lorsque Martin Camus Mimb reçoit un coup de fil de son ami Wilfrid Eteki, lui annonçant une visite à son bureau, raconte-t-il au tribunal.
Dans la conversation téléphonique, son ami lui dit qu’il allait lui faire une surprise. Quelque temps après, Wilfrid et Malicka arrivent à son bureau.
« Il m’a dit qu’il venait avec une surprise je me suis dit qu’il avait acheté un de mes livres pour le faire dédicacer. Mais quand il est arrivé avec dame Bayemi disant, je vous apporte le soleil, j’ai juste rigolé »
soutient-il.
Malicka était-elle la surprise que lui réservait son ami, il dit ne pas le savoir. Les deux invités vont s’installer mais Wilfrid va ressortir chercher de l’alcool à la demande de la jeune dame dit-il. Revenu avec une bouteille de whisky, chacun d’eux va prendre un verre et c’est ainsi que vient le moment des hostilités.
« J’étais assis derrière mon bureau. Mr Eteki dit à Mme Bayemi de me faire plaisir. Elle s’approche pour me faire une fellation. Mais je trainais une indigestion depuis la veille. C’est où je vais aux toilettes et à mon retour je trouve les deux entrain de faire l’amour »,
déclare-t-il.
Il fait savoir que sur le coup, avec des gestes il leur demande d’arrêter. Il ne ne voulait pas que son assistante assise non loin de son bureau entende « les gémissements ». Les deux entrainaient les rapports sexuels en se filmant devant lui souligne-t-il.
Notons que cette version vient en contradiction avec les déclarations de Malicka et Wilfrid. Selon ces derniers, Martin est allé aux toilettes se nettoyer après avoir eu des rapports avec la jeune dame. Ressorti des toilettes, il va se diriger vers le téléviseur pour hausser le volume afin de masquer les bruits car sa collaboratrice aurait pu les entendre. Ensuite, toujours selon les dires de Wilfrid et Malicka, il s’est assis dans son fauteuil et sirotait quelques verres de whisky en les regardant.
Entre autres accusations rejetées par Martin: la diffamation
« Je n’ai jamais parlé d’inconnu »
La partie civile a-t-elle la mauvaise version de la mise au point publiée par martin sur son compte Facebook le jour de l’incident?, la réponse serait affirmative si l’on s’en tient aux propos du journaliste sportif. Une réponse quand-même étonnante car, cette note dans laquelle il parlait des inconnus, a fait le tour des réseaux sociaux, poussant les plus curieux à trouver le lien d’amitié entre Wilfrid et Martin à partir de leur photo d’ensemble.
La fameuse dédicace, le trio jack et la publication obscène
Les paroles écrites dans la dédicace du livre offert à la jeune dame ont choqué la toile. Certains ont estimé que le prévenu exprimait son ressenti après avoir couché avec la jeune dame. Mais selon Martin, ce n’était qu’un style littéraire. Il dit avoir
« écrit cette dédicace dans la foulée de leur arrivée »
Finalement, la seule chose que le journaliste regrette c’est de n’avoir pas protégé l’image de Malicka comme il l’a fait pour son entreprise avec ses sorties sur la toile et même dans une chaîne de télévision le jour-même de l’incident.
La prochaine audience est prévue le 10 février prochaine pour réquisitions du ministère public.
Rachèle KANOU
Çà va être bien compliqué pour ce journaliste du moment où la » victime » et le » complice » ont le même témoignage contre lui alors que les enquêtes préliminaires disent le contraire. Il oublie qu’il a fait de déclaration entre temps.
Sans doute son conseil lui a demandé de nier les faits. Là il se serait contredit lui même.
Très belle plume en revanche pour la rédaction.