Marie Epote Abang  a été retrouvée avec  la nuque tranchée.

Le drame s’est produit dans une cité universitaire au quartier Ndogbong à Douala. Les soupçons des voisins pèsent à la fois sur sa copine  et son petit ami. D’après les proches de la défunte,  elle aurait été assassinée par sa copine à la suite d’une dispute. «C’est une amie de longue date. J’ai appris que c’est sa copine qui l’a étranglée à cause d’un homme. Les deux se disputaient pour cet homme», nous relate un jeune  homme rencontré à l’université de Douala. D’après la source,  Ce sont les voisins qui ont fait cette découverte macabre dans la matinée de dimanche 27 septembre. Ces mêmes voisins ont également déclaré que la victime a eu une dispute avec son petit ami il y a quelques jours.

Les images du décès de la jeune étudiante âgée d’environ 25 ans  et native de la ville de Nkongsamba sont insortables. Le corps couvert de sang et une grosse blessure  au niveau de la nuque laisse soupçonner un assassinat  à l’aide d’une arme blanche. La mort de Marie Bernadette  Epote Abang  a accablé ses amis et camarades de l’université. Ils se demandent ce qui a bien pu se passer pour qu’elle soit assassinée de la sorte.  «Je l’ai aperçue, il y a juste quelques jours curieusement j’apprends qu’on a retrouvé  son corps. Et elle meurt même de quelle façon mon Dieu?  Que celui qui l’a tuée ne reste pas mourir», lance une amie de la défunte.

Les causes de la mort de la jeune étudiante en sociologie à l’université de Douala restent inconnues. Une enquête a été ouverte.

Ce cas d’assassinat nous rappelle plusieurs autres drames  concernant les jeunes femmes, survenus dans des cités universitaires du Cameroun. On se souvient  du cas de Vanessa,  cette étudiante dont le corps sans vie avait  été découvert dans sa cité universitaire à Dschang le dimanche 06 septembre 2020 dans un état de putréfaction. Et même celui de Célestine Ngah  Akoa poignardée derrière l’amphi  700 de l’université de Soa à Yaoundé le 1er juillet 2020.

Rachèle KANOU